Prénoms, karting, casque jaune, n°44, voitures anciennes : 5 choses à savoir sur Lewis Hamilton

ParStéphane Vrignaud

Mis à jour 24/11/2014 à 10:32 GMT+1

Un patronyme en forme d'hommage, un père prêt à tout pour sa réussite, de la superstition : voici cinq choses à savoir sur Lewis Hamilton.

Lewis Hamilton (Mercedes) lors de la première journée du Grand Prix d'Autriche 2014

Crédit: Daimler AG

Prénoms : Lewis Carl

Il suffit d'inverser ses deux prénoms figurant à son état civil pour comprendre. Carl Lewis était la star de l'athlétisme, champion olympique du 100m, 200m, 4x100 et du saut en longueur lorsque le petit Lewis Carl est né, le 7 janvier 1985, à Stevenage.

Carl Lewis champion olymique du 100m à Los Angeles en 1984

Crédit: Panoramic

Grand Prix d'Abou Dabi

Hamilton : "Beaucoup disaient que j'avais fait le mauvais choix"

23/11/2014 à 23:58

Un père qui a tout risqué pour sa carrière

Lewis Hamilton évoque parfois ses originales sociales modestes, entre des parents séparés, la passion grandissante et de faibles moyens pour la vivre. Les énormes sacrifices de son père. Une histoire presque banale pour beaucoup d'aspirants champions...

"Après le divorce de mes parents (ndlr : lorsqu'il avait deux ans), j'ai passé les premières années de ma vie avec ma mère", déclarait-il au Matin, le 16 septembre 2013. "J'ai vécu avec elle jusqu'à ce que je commence à piloter. Mon père a alors pensé pouvoir m'offrir une meilleure vie, les meilleures conditions pour commencer une carrière. Il a assuré à ma mère qu'il pouvait prendre soin de moi et me soutenir. Et elle l'a compris. Quand mon père m'a pris, il jonglait avec quatre emplois – ce que beaucoup de gens doivent faire – pour me permettre de faire de la compétition. Il a hypothéqué la maison plusieurs fois car les frais étaient énormes. Au début, il était mon mécanicien, donc nous avions une relation très proche. Ensuite, il est devenu mon manager, jusqu'à ce que j'arrive en Formule 1. Là, ça s'est compliqué. Mêler le business dans un rapport si proche, cela crée forcément des tensions. Depuis qu'il n'est plus mon manager, notre relation est redevenue très saine."

Anthony Hamilton au Grand Prix d'Italie 2014

Crédit: Panoramic

Un casque jaune

Aucun rapport avec la couleur dominante du casque d'Ayrton Senna, son idole. Dans le numéro britannique d'avril 2011 de F1 Racing, il en expliquait la raison purement pratique : " Quand j'ai débuté, j'avais un casque FM, un casque de motos complètement ordinaire. Je ne pouvais me permettre de le faire peindre : c'était exagérément cher - 300 ou 400£ - et nous n'avions pas l'argent. Nous sommes donc allés à Halfords et avons décidé d'en choisir un coloré. Mon père paniquait comme un dingue lorsque nous étions sur un circuit de karting. Quand j'étais au fond, ilne me voyait pas. Nous avons donc opté pour une couleur vive etchoisi le jaune ensemble. Puis j'ai choisi le bleu, le rouge et le vert, disposés en bandes qui se replient et varient ainsi les couleurs."

Lewis Hamilton (Mercedes) en tests de pré-saison 2014 à Sakhir

Crédit: Daimler AG

44, son numéro fétiche

Le 44 était son numéro de course cette année et il le préfèrera encore l'an prochain, malgré le prestige du 1. Pourquoi le 44 ? "C'est celui que j'avais lorsque j'avais débuté en karting", a-t-il expliqué en début d'année, sur Twitter. "Il y avait ce chiffre sur la plaque d'immatriculation de la voiture de mon père et c'est pour ça que nous l'avions choisi. C'est avec ce numéro que j'ai remporté mon premier championnat de Grande-Bretagne. J'espère que cela me portera chance comme ce fut le cas à l'époque. Barack Obama est devenu le 44ème président des Etats-Unis. Enfin, c'est aussi le numéro porté par la légende du baseball Hank Aaron."

Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix de Russie 2014

Crédit: Daimler AG

Amoureux des voitures anciennes

La vidéo courte de son passage en Pagani Zonda dans le tunnel de Monaco a fait le tour de la Toile en septembre dernier. Un petit coup marketing réussi puisque, évidemment, le bolide était mué par les 760 chevaux d'un Mercedes. "C'est ma voiture préférée, mais je m'intéresse beaucoup aux anciennes voitures", confiait-il à la BBC, en avril 2013. "Je cherche une Aston Martin DB5, quelque chose que j'ai toujours voulu. J'ai une vieille AC Cobra de 1965 vraiment sympa. Une voiture géniale. J'ai aussi une Shelby GT 500, qui est la voiture du film 60 secondes chrono (sorti en 2000). J'ai aussi une Mercedes SL65 Black series. Je l'ai depuis 2009 ou 2010 et elle n'a que 200 kilomètres au compteur. C'est une voiture spéciale pour moi et je ne veux pas trop rouler avec. Je ne conduis pas tellement."