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Course : déclarations

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 26/07/2010 à 18:16 GMT+2

Voici ce qu'ont dit les principaux protagonistes à l'arrivée du Grand Prix d'Allemagne, à Hockenheim.

2010 GP d'Allemagne Ferrari Alonso Massa

Crédit: AFP

Fernando Alonso (Ferrari, vainqueur) : "C'est un bon week-end, dans l'ensemble. Nous avons beaucoup amélioré la voiture et d'emblée vendredi nous avons été compétitifs, la voiture se comportait très bien, tous les ajustements au set-up fonctionnaient très bien ici. Nous savons que ça sera bien sur certains circuits, d'autres pire. Le résultat est bon, nous avons été compétitifs. Nous nous sommes battus très près une bonne partie de la course pour la première position et c'était un peu dangereux, mais à la fin il y avait plus d'écarts entre toutes les voitures et il n'y avait plus le spectre de manœuvres risquées. Je ne sais pas ce qui s'est passé, mais à la sortie du virage N.6, j'ai vu Felipe un peu lent et j'ai essayé de passer. Il faut essayé de profiter de toute opportunité sur ce circuit, et je n'ai une qu'une chance, à ce virage N.6. Je n'avais jamais été aussi proche de faire cette tentative. Là, j'étais suffisamment près pour doubler. Mais nous étions à environ 15 ou 20 tours de l'arrivée et il a ensuite fallu parfois prendre des risques pour doubler des voitures sur cette piste étroite, spécialement dans le dernier secteur. Ce ne fut pas une course facile, mais elle fut très intéressante."
Felipe Massa (Ferrari, 2e) : "Fernando m'a passé. Je travaille pour l'équipe"
Sebastian Vettel (Red Bull, 3e) : "Normalement, nous prenons de très bons départs, je ne suis donc pas sûr de ce qui est arrivé. J'avais pas mal de grip, j'ai débrayé sommairement et je suis resté un peu scotché, les premiers cinq à dix mètres de l'accélération ont donc été médiocres. J'ai été chanceux de ne pas caler mais j'ai perdu du rythme et j'ai su que ce serait très serré avec Fernando [Alonso] qui était déjà à côté de moi. Je n'avais aucune chance de rester devant lui et j'ai été surpris de voir Felipe [Massa] arriver par la gauche. Après ça, j'ai eu une bonne course. Au plus près que j'ai été de la voiture devant moi, j'ai senti les pneus perdre du grip et grainer. Mais sur la plupart de la course, je pense que les Ferrari étaient probablement 0.1 à 0.2 sec plus rapides que nous. C'était difficile de soutenir leur rythme. Vers la fin, j'ai un peu attaqué."
Mark Webber (Red Bull, 6e) : "J'ai aimé la première partie de la course et j'ai eu une bonne empoignade avec Lewis [Hamilton]. Il n'était pas très à l'aise en 'très tendre' et il me bloquait un peu. Quand je suis rentré au stand, j'ai pensé qu'il le ferait aussi mais il est resté un tour de plus. Les mécanos ont fait du bon boulot mais je suis retourné en piste dans le trafic. C'était un peu un pari d'essayer de le passer et nous avons perdu un peu de temps. Jenson [Button] a tenté une stratégie différente et est resté plus longtemps en piste, et il est parvenu à me passer. Après ça, j'ai eu des problèmes de consommation, je me suis donc concentré pour voir l'arrivée. Je n'étais pas dans la bagarre devant aujourd'hui mais nous y retournerons."
Chris Horner (Red Bull, directeur d'équipe), à la BBC : "Je dois dire que c'était probablement la consigne d'équipe la plus claire que je n'ai jamais vue, surtout quand le team s'excuse auprès d'un pilote."
Lewis Hamilton (McLaren, 4e) : "J'ai fait tout ce que j'ai pu au départ car je savais que c'était l'endroit pour gagner des places. Malheureusement, les gars devant ont été diablement rapides, mais je suis parvenu à en gagner deux. Ce fut une rude course, la voiture n'était pas fantastique. Nous espérions que l'écart serait plus serré en course qu'en qualification."
Jenson Button (McLaren, 5e) : "J'ai fantastiquement démarré mais, au N.1, Sebastian [Vettel], qui se battait contre les Ferrari, a freiné assez tôt et je lui suis presque rentré dedans. Pour l'éviter, j'ai viré large, perdu beaucoup de temps et trois places. J'en ai repris une. Dans le premier relais, j'ai bien pris soin de mes pneus. J'étais en queue de groupe, et c'était une stratégie programmée. Après mon arrêt, mon rythme était similaire à celui de Lewis [Hamilton], et je n'ai jamais été plus de deux secondes derrière lui. Lewis et moins avons tire le maximum de la voiture."
Robert Kubica (Renault, 7e) : "Je pense que nous pouvons être satisfaits du week-end, prenant en compte le potentiel de la voiture sur ce circuit. Il y a eu des moments très intéressants en course : j'ai pris un bon départ et je me battais pour passer Hamilton dans le 2e virage lorsqu'il a freiné tôt, ce qui m'a fait perdre des positions face à Button et Webber. Ensuite, après mon arrêt, j'ai eu une belle passe d'armes avec Michael Schumacher pour conserver ma position. Il m'a aussi fallu faire attention à ne pas perdre trop de temps à cause de cette bataille, parce qu'il me fallait garder un bon rythme pour rester devant Rosberg, qui ne s'était pas encore arrêté. Malgré tout, l'écart qui nous séparait des meilleurs était trop grand pour faire mieux que 7e. Je pense donc que nous pouvons être satisfaits car nous avons réalisé la meilleure prestation possible."

Vitaly Petrov (Renault, 10e) : "Je suis content d'avoir inscrit mon premier point sur le sec. Surtout, j'ai cru que j'avais terminé 11e, j'ai donc eu une belle surprise à l'arrivée ! J'ai gagné une place au départ, mon rythme était bon et j'ai fourni un bel effort pour attaquer au bon moment avant mon arrêt. Cela m'a permis de gagner deux places supplémentaires. Je suis satisfait de ma performance mais je sais que j'aurais pu faire mieux en qualifications. Je dois donc continuer à travailler pour mettre toutes les pièces du puzzle ensemble au long du week-end."

Eric Boullier (Renault, directeur d'équipe) : "Il y a des points très positifs à relever de la course. L'équipe a fait un travail solide du côté de la stratégie et avec les arrêts au stand. Robert a extrait tout le potentiel de la voiture et a montré que nous étions la quatrième équipe la plus rapide ce week-end. Vitaly a très bien conduit lui aussi. Son rythme était bon, il a attaqué lorsqu'il en avait besoin pour gagner des positions et a inscrit le point de la 10e place. D'un autre côté, en ce qui concerne la performance, nous ne pouvons pas nous réjouir de terminer un tour derrière les Ferrari. Cela montre qu'il nous reste beaucoup de travail, mais de bonnes évolutions sont en préparation."

Rémi Taffin (Renault, responsable des Opérations piste) : "Le résultat est bon lorsque nous le comparons à celui de Mercedes, qui est notre rival principal au championnat, puisque nous plaçons une voiture devant et une voiture derrière. Robert a disputé une course solide et termine là où il était sur la grille, ce qui était le meilleur résultat possible pour nous si aucune voiture plus rapide ne rencontrait de problème, devant nous. Vitaly a lui aussi été compétitif et a montré que son rythme pouvait être comparable à celui de Robert. Malheureusement, il est parti d'un peu plus loin sur la grille, mais sa course a montré que nous pouvons compter sur lui. Nos moteurs disputaient leur troisième course ici, et nous avons pu les pousser à la limite pendant les 67 tours sans aucun problème. Cela signifie que nous aurons des V8 neufs le week-end prochain, en plus de développements attendus côté châssis."
Nico Rosberg (Mercedes, 8e) : "Nous avons tiré le meilleur parti de la situation. La 8e place est une limitation des dégâts. Nous avons limité la perte en termes de points par rapport à Robert [Kubica] mais nous avons eu du mal ce week-end. Ma stratégie était la bonne et les gars ont fait du bon boulot au stand : mon pit stop a été le plus rapide de tous en course."
Michael Schumacher (Mercedes, 9e) : "J'ai pris un bon départ, et de là il n'y avait rien que je puisse faire. Nous avions prévu un premier long relais mais nous avons du changer de stratégie pour réagir aux circonstances. J'aurais peut-être pu finir un peu plus haut. Après mon arrêt, nous avons fait le maximum. Tout ça ne va certainement pas nous rendre nerveux. Nous allons nous assoir pour analyser les raisons et mettre en place les bonnes solutions."
Rubens Barrichello (Williams, 12e) : "Je ne suis pas bien parti. A l'épingle, Kobayashi est. Arrive à l'intérieur, sans me laisser de marge au freinage ce qui a ralenti tout le monde. En pneus tendres comme en durs, notre vitesse était comparable aux voitures devant."
Nico Hülkenberg (Williams, 13e) : "La course s'est jouée au depart où j'ai perdu des places. J'ai fait le premier relais en pneus tendres et c'était la bonne chose à faire étant donné notre position, mais ce fut ensuite dur de progresser en durs, à partir du tour 34. La vitesse n'y était pas vraiment."
Jaime Alguersuari (Toro Rosso, 15e) : "Concernant l'incident avec Sebastien [Buemi], j'étais à l'intérieur du N.6, freinant tout en donnant assez d'espace. Mais il y a eu des problems devant moi car toutes les voitures devant moi ont ralenti plus que la normale. Je encore freiné mais pas assez et je lui suis renter dedans. J'en suis désolé. Je me suis arête pour recevoir un nouveau museau et passer des 'très tendre' car j'avais démarré en durs. La voiture était rapide."

Sebastien Buemi  (Toro Rosso, abandon tour 2 - accident) : "J'ai passé trois ou quatre voitures au départ puis nous sommes arrives à l'épingle. Alors que je freinais au milieu du virage, mon coéquipier est arrivé de loin pour me percuter."
Tonio Liuzzi (Force India, 16e) : "Un week-end assez décevant dans l'ensemble. J'ai eu un contact au premier tour et je suis rentré pour avoir un nouvel aileron mais il y a eu un mélange de pneus et j'ai du revenir. C'est dommage car j'avais fait un bon premier tour jusque là. Après, j'ai fait une bonne course."
Adrian Sutil (Force India, 17e) : "Ce fut un week-end très décevant. Dans le premier tour, j'ai eu un contact avec Tonio [Liuzzi] et j'ai perdu des positions. Cela a toujours été notre stratégie de stopper tôt si je ne gagnais pas de places, de prendre des durs au premier tour pour remonter. Mais il y a eu de la confusion à l'arrêt : Tonio a appelé pour dire qu'il arrivait pour prendre un nouvel aileron avant. Nous nous sommes présentés en même temps et nos pneus ont été mélangés. J'ai été obligé de repasser au tour suivant. Ça m'a rejeté en fond de peloton."
Sakon Yamamoto (Hispania, abandon tour 20 - problème mécanique)
Lucas di Grassi (Virgin , abandon tour 51 - bris de suspension)
Heikki Kovalainen (Lotus, abandon tour 57- accident) : "Ce fut ma faute, mais je n'ai pas vu la Sauber (De la Rosa) arriver. J'ai pensé laisser passer la Williams et je n'ai pas vu la Sauber et j'ai fermé la porte."
Jarno Trulli (Lotus, abandon tour 4 - boîte de vitesses) : "J'ai pris un bon départ puis, soudain, j'ai perdu la boîte de vitesses et c'était fini. C'est très frustrant car j'avais fait jusque là un très bon week-end."
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