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Nico Hülkenberg manque de confiance chez Renault mais il est "probable" qu'il reste

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 26/07/2019 à 12:07 GMT+2

GRAND PRIX D'ALLEMAGNE - La dernière course à Silverstone a montré que Nico Hülkenberg n'avait pas carte blanche pour courir comme il l'entend chez Renault. Mais si les résultats se font aussi attendre, il pense continuer avec le Losange en 2020.

Nico Hülkenberg (Renault) au Grand Prix de France 2019

Crédit: Getty Images

Le dernier Grand Prix, à Silverstone, s'était soldé par un coup de gueule de Nico Hülkenberg envers son équipe. Un vrai clash à ce niveau-là, suggérant que l'Allemand n'a que peu d'influence sur ses plans de course chez Renault. Sinon aucune.
"Je ne comprends juste pas pourquoi nous avons stoppé si tôt, s'était-il plaint à la radio dans le tour d'honneur, auprès de son ingénieur de course, Mark Slade. Ça nous a ruiné notre course. J'ai vraiment galéré. Je ne m'amusais pas à un jeu ou des trucs comme ça. Il faut me croire parfois ! Me croire bordel ! C'était pourtant évident, mes pneus étaient à 140 (dégrés Celcius) et vous me disiez 'Non, c'est bon, laissons-le en piste, tout va bien !'"
"J'ai demandé à m'arrêter, mais l'équipe n'a pas voulu", avait-il ajouté, au micro de la FOM.
Nico Hülkenberg (Renault)Norris (McLaren) au Grand Prix de Grande Bretagne 2019
Evidemment, Nico Hülkenberg n'apprécierait pas qu'un tel raté se reproduire ce week-end à Hockenheim, à l'heure où il cherche des preuves de progrès tangibles de sa voiture. "Si nous regardons ces trois dernières années, nous ne pouvons être entièrement contents de tout ce que nous avons fait, a-t-il commenté. Néanmoins, les perspectives sont bonnes, nous voyons la lumière au bout du tunnel."
Sur un plan personnel, la question de son renouvellement de contrat - qui arrive à échéance - se pose au moment où un pilote comme Esteban Ocon est sur le marché. Cyril Abiteboul, directeur d'équipe de Renault F1 Team, a déjà indiqué qu'il avait contribué à amener l'équipe là où elle est. Et qu'à ce titre il méritait de poursuivre l'aventure. Et à entendre le pilote, la tendance va dans ce sens. "Rien n'est gravé dans le marbre mais il est probable que je reste", a-t-il confié, jeudi.
Reste maintenant pour Nico Hülkenberg, 31 ans, à prouver qu'il a la vitesse pour rivaliser avec un pilote du calibre de Daniel Ricciardo, considéré comme le leader de l'équipe. S'il ne rend que cinq points à l'Australien (17 contre 22) au championnat du monde, il s'incline trop souvent en qualification (2-8) pour laisser penser qu'il peut aller plus haut.
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