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"Serré tôt ou tard"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 28/03/2011 à 11:56 GMT+2

Confortable vainqueur à Melbourne, Sebastian Vettel (Red Bull) ne s'emballe pas. Il s'attend à une montée en puissance des Hamilton (McLaren), Webber (Red Bull) et autres Alonso (Ferrari). Mais Red Bull n'a pas non plus abattu sa carte "KERS". Et ce sera peut-être pour le GP de Malaisie...

2011 GP d'Australie Red Bull Vettel

Crédit: AFP

Vous avez paru contrôler la course. Etait-ce vraiment le cas ?
Sebastian Vettel : Oui. Dans l'ensemble, ce fut évidemment une bonne course. A la fin, j'ai calmé le rythme car Lewis [Hamilton] n'attaquait pas aussi fort. Nous avons donc essayé de contrôler mais je ne pense pas que ce fut une course facile. Le départ a été crucial : j'étais sur la partie propre de la piste, j'ai très bien démarré mais je ne savais pas si cela était suffisait jusqu'à voir Lewis et Mark [Webber] se battre derrière. De là, ce fut clair. Dans le premier relais, ma première préoccupation a été de maintenir l'écart car nous savions que nous atteindrions le pic à parti duquel nous constaterions une plus forte dégradation des pneus. Lewis me reprenait du temps, je suis rentré et je pense que c'était pile le bon moment. Je ne pouvais faire plus de tours. Après mon pit stop, il fut crucial de dépasser Jenson [Button]. J'ai pu le faire immédiatement, et c'était très important. Dans la seconde partie de course, je ne savais pas ce qu'il se passait derrière Lewis, s'il était sous pression ou non. Mais il a relâché la pression. Ce fut donc une bonne course. Il y avait beaucoup de choses à apprendre aujourd'hui et il fallait les voir en course.
Christian [Horner, directeur de RBR] a dit que vous avez décidé de ne pas rouler avec le KERS après l'avoir testé vendredi, peut-être parce qu'il n'était pas fiable ? Est-ce que ça signifie que vous ne l'utiliserez pas le reste de la saison ?
S.V. : Si vous demandez à Lewis, il vous dira que le KERS apporte de la performance. Nous avons bossé très dur dessus. Nous n'en sommes pas fiers, mais nous devons travailler pour l'améliorer d'ici deux semaines (ndlr : GP de Malaisie). Nous avons les solutions, plus ou moins. Assurément, on ne peut avoir une voiture bonne ou tout avoir qui marche bien. Chacun veut le moindre truc qui peut rendre la voiture plus rapide. Le KERS est l'une des choses basiques cette année et il vaut entre 0.3 et 0.5 sec par tour. Je ne peux pas chiffrer l'avantage sur une distance de course. Mais oui, nous travaillons dessus.
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2011 GP d'Australie Red Bull Vettel

Crédit: AFP

Que pensez-vous des nouveautés ?
S.V. : Je dois féliciter Pirelli. Après les essais hivernaux, nous étions un peu effrayés. Nous n'avons pas vu autant d'arrêts qu'attendu. Tout bien considéré, le déroulement de la course a été limpide. Le système de l'aileron arrière est encore assez nouveau, et Melbourne est un circuit assez spécial : je pense que le virage N.1 n'est pas le meilleur endroit de l'année pour dépasser. Il faut voir, mais ça aide assurément à se rapprocher. Je me suis rapproché de Jenson [Button] et ça m'a aidé à le doubler. Jusque là, il a fonctionné comme prévu. Mais on ne peut pas juger qu'à travers mon commentaire : je ne sais pas ce qu'il s'est passé derrière moi.
Pouvez-vous nous en dire plus sur votre rythme ? D'où la riposte va-t-elle venir selon vous dans les prochaines courses ?
S.V. : Samedi a été une excellente journée. L'écart sur Lewis et McLaren était important. J'essaie de dire à l'équipe que nous devons garder les pieds sur terre. C'était une bonne course, avec beaucoup de points au bout, ce qui est important. En plus, nous nous sommes amusés, ce qui est encore plus important. Les noms (des rivaux potentiels) sont évidents. Ces gars assis à côté de moi (Hamilton et Petrov). Plus Ferrari. Mercedes n'a pas connu un super départ mais ils reviendront et seront plus forts que l'an passé. Je pense que cela deviendra tôt ou tard très serré. Il était donc important de finir la course, ce que nous n'avions pas réussi à faire en 2010. La voiture était rapide dès le départ, ce que nous savons maintenant, mais aussi très fiable. C'est la clé.
Peut-on parler de domination de votre part ?
S.V. : Honnêtement, je n'aime pas utiliser le terme "dominant" aussi tôt dans la saison. Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir. Nous avons travaillé de longues heures, sur une voiture qui n'est pas facile. Mes compliments aux mécaniciens. Je plaisantais avec eux samedi. Ils ont bossé toute la semaine pour préparer ce week-end. Dimanche soir, ils pourront avoir de la pizza et des bières, ce qui est une belle récompense (sourire).
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