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GP d'Australie - Pole de Leclerc (Ferrari), galères de Verstappen (Red Bull) et Hamilton (Mercedes) : le GP en questions

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 09/04/2022 à 20:50 GMT+2

GRAND PRIX D'AUSTRALIE - La pole est-elle un passeport pour la victoire à Melbourne ? Charles Leclerc (Ferrari) profite-t-il de ses poles ? Max Verstappen (Red Bull) peut-il rivaliser avec le Monégasque sur les 58 tours ? Quels seront les défis pour Lewis Hamilton et George Russell chez Mercedes ? Fernando Alonso (Alpine) peut viser le podium ? Eléments de réponses avant le départ, dimanche à 7h.

Le "marsouinage" de la Mercedes expliqué

A quelle heure la course démarre-t-elle ?

7h heure française.

La pole est-elle un passeport pour la victoire ?

Pas vraiment. L'auteur de la pole position ne l'a emporté qu'à 9 reprises sur les 24 éditions disputées à Melbourne depuis 1996, et la victoire lui a même échappé lors des quatre dernières courses. Et gagner en s'élançant au-delà du troisième emplacement est difficile : seuls David Coulthard (P4 en 1997, P11 en 2003), Eddie Irvine (P6 en 1999), Jenson Button (P4 en 2010) et Kimi Räikkönen (P7 en 2013) y sont parvenus.

Leclerc (Ferrari) profite-t-il de ses pole positions ?

Pas tellement. Le Monégasque n'a transformé que trois de ses 10 pole positions en succès, dont la dernière en date à Sakhir.
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Leclerc après sa pole : "Avec le soleil, c'était impossible de voir quoi que ce soit"

Max Verstappen peut-il rivaliser avec Charles Leclerc ?

C'est mal parti. La RB18 est pointue et s'avère difficile à piloter, même pour le champion du monde en titre. Ce dernier a même qualifié son week-end de "terrible". "On galère depuis le début avec l'équilibre de la voiture et je ne me suis pas senti 100% à l'aise dans la voiture", a-t-il commenté après son deuxième temps en qualification. Le Néerlandais a jugé qu'il y avait un "écart" avec le Monégasque (presque 0"3) et il ne se sent manifestement pas en mesure de le combler face à un adversaire "à l'aise" au volant de sa Ferrari.
Les changements opérés sur sa monoplace n°1 avant la qualification n'ont rien changé et le fait même que l'équipe s'est fourvoyée en demandant à Sergio Pérez de faire trois tours de préparation avant son tour chrono en Q3 montre qu'elle ne maîtrise pas bien les pneus. Ce qui pourrait s'avèrer punitif en course.

Mercedes "best of the rest" ?

Il faut pour cela battre l'écurie cliente McLaren. Les problèmes de refroidissement des freins ne sont plus les mêmes qu'en début de saison et on entend moins parler de marsouinage.
Lewis Hamilton et George Russell, 5e et 6e sur la grille, pourront toujours tenter une stratégie à deux contre un face à Lando Norris, qualifié 4e, et pour le reste ils essaieront de maîtriser leurs W13 en proie à un marsouinage terrible, qui fait osciller la machine entre sous-virage et survirage. En entrée de virage, c'est l'incertitude totale et l'angoisse pour les deux Anglais…
L'autre facteur X ? L'usure des pneus. "Après le drapeau rouge vendredi en essais libres 2, personne n'a eu l'opportunité d'enregistrer beaucoup de données sur les pneus", a noté Toto Wolff, le patron des Gris, qui a précisé que la course va être "un saut dans l'inconnu."
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Le "marsouinage" de la Mercedes expliqué

Fernando Alonso (Alpine) peut viser le podium ?

L'Espagnol volait samedi en Q3 quand un traitre problème hydraulique l'a jeté dans un mur et on le croit volontiers lorsqu'il affirme qu'il pouvait décrocher la 3e place sur la grille. A partir de là, rien d'impossible, même en partant dixième. Sachant que tout dépendra évidemment des pneus.
Fernando Alonso (Alpine) au Grand Prix d'Australie 2022

Quelle stratégie pour les 58 tours ?

Aucune hésitation pour Pirelli : les "medium" sont recommandés au départ pour un changement en "dur" du 17e au 27e tour. Un arrêt donc.

Quelle place Gasly peut-il espérer ?

Au fil des remontées techniques qu'il fait, le vainqueur du Grand Prix d'Italie 2020 confirme que l'AT03 n'a rien d'exceptionnel et qu'elle ne pourra une nouvelle fois pas viser beaucoup plus haut qu'un top 8. Parce que les Alpine et les McLaren, quand elles sont fiables, ça fait du monde devant.

Quel facteur particulier sera à surveiller pendant la course ?

Le vent. Il s'est levé samedi et il soufflait dans une direction différente comparée à celle de vendredi. Il est encore de nature à affecter l'aérodynamique des voitures dimanche en les rendant plus sèches dans leur réaction. Un problème supplémentaire dont n'ont pas besoin les monoplaces affectées par le "marsouinage" comme la Mercedes.

Quel record peut tomber dimanche ?

Il suffira à Lewis Hamilton de prendre le départ pour enregistrer une 181e course avec le même constructeur. Soit une de plus que le couple Michael Schumacher - Ferrari.
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