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Grand Prix d'Autriche - Vainqueur facile, Verstappen prend 32 points d'avance sur Hamilton, seulement 4e

Jeremie Bernigole

Mis à jour 04/07/2021 à 17:05 GMT+2

GRAND PRIX D'AUTRICHE - Jamais menacé de sa pole position, Max Verstappen (Red Bull) a décroché dimanche à Spielberg sa troisième victoire consécutive. Lewis Hamilton (Mercedes) seulement quatrième derrière Valtteri Bottas (Mercedes) et Lando Norris (McLaren), le Néerlandais prend le large au championnat Pilotes, avec 32 points d'avance.

Max Verstappen (Red Bull) au Grand Prix d'Autriche 2021

Crédit: Getty Images

Stra-tos-phé-rique ! Victorieux pour la troisième fois consécutive, Max Verstappen (Red Bull) évolue sur une autre planète. Une planète où les habitants sont vêtus d'orange et scandent son nom, où la plupart de ses tours accouchent d'un record de la piste, où il vole sans se soucier de la concurrence. Si elle existait vraiment, cette planète aurait des allures de Red Bull Ring, le circuit de son écurie.
Ce dimanche après-midi en Autriche, devant 60.000 fans en délire à chacun de ses passages, le lion néerlandais a conquis sa cinquième victoire de la saison et conforté son avance au classement des pilotes sous la fumée des fumigènes. Lewis Hamilton (Mercedes) n'a pu que constater les dégâts de très loin, de la 4e place à 43 secondes de la tête, devancé par Valtteri Bottas (Mercedes) et Lando Norris (McLaren).
Que doivent faire les 19 autres pilotes pour empêcher un premier sacre de Max Verstappen en 2021 ? Le Néerlandais marche sur l'eau après son Grand Chelem à Spielberg (pole, victoire, leader toute la course et meilleur tour), et le reste de la grille semble être à court d'idées pour l'écarter de la course au titre mondial. Une crevaison à Bakou, entraînant un abandon irrémédiable, avait bien tenté de contrecarrer ses plans en Azerbaïdjan. Mais, depuis, le pilote de Red Bull glisse sur une dynamique parfaite. On n'avait pas trop bien compris pourquoi, avec une vingtaine de secondes d'avance sur son plus proche poursuivant, Verstappen était rentré aux stands dans les derniers tours de la course autrichienne alors qu'il avait déjà le point du meilleur tour en poche. En fait, une entaille détectée sur un de ses pneus aurait pu entraver son projet de victoire.

Verstappen en solitaire

L'après-midi s'annonçait pourtant compliquée lorsque Sergio Pérez, l'ange gardien tant attendu par Red Bull pour le second baquet, s'est retrouvé le nez dans les graviers après un accrochage avec Lando Norris (McLaren) au quatrième tour. Le début du Grand Prix avait déjà été perturbé par la sortie de la voiture de sécurité en conséquence de l'abandon précoce d'Esteban Ocon (Alpine), pris en sandwich par une Haas (Mick Schumacher) et une Alfa Romeo (Antonio Giovinazzi). Et la manche autrichienne a finalement accouché d'une multitude de pénalités, dont deux de cinq secondes pour Pérez, P5 à l'arrivée et déclassé P6. Charles Leclerc (Ferrari) s'est frotté à deux reprises au Mexicain et a subi le traitement de faveur initialement réservé aux Mercedes, parties derrière les Red Bull.
Mais ni Lewis Hamilton, obligé de laisser passer son équipier à la 53e des 71 boucles, ni Valtteri Bottas, largué finalement à 17 secondes, n'avaient les ressources nécessaires pour rattraper le Hollandais volant. Le Finlandais a pris la deuxième place et le septuple champion du monde britannique a vu son jeune compatriote Norris lui ravir la dernière marche du podium. Trente deux points séparent désormais Verstappen d'Hamilton au classement des pilotes. Un écart qui octroie un éventuel "joker" au Néerlandais.

Russell manque les points de peu

Pour le spectacle, il fallait donc s'attarder sur les batailles en dehors du Top 5. Les Ferrari ont compensé leur mésaventure en qualification en se positionnant au 5e rang pour Carlos Sainz et au 8e rang pour Leclerc. Et Daniel Ricciardo (McLaren) a retrouvé la forme sur le tourniquet autrichien. L'Australien, parti 13e, a gagné six places, tandis que Pierre Gasly (AlphaTauri) a chuté de la 6e à la 9e position.
Le malheureux de la 9e manche du championnat du monde se nomme George Russell (P11). Samedi, le Britannique s'était hissé en Q3 pour la première fois avec la combinaison Williams. Ce dimanche après-midi, Fernando Alonso (Alpine) s'est chargé de le ramener sur terre en s'accaparant le dernier point mis en jeu, à trois tours du terme. Fin de course dans les graviers pour Sebastian Vettel (Aston Martin) après un accrochage avec Kimi Räikkönen (Alfa Romeo) à la sortie du virage 4.
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