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Bonus-malus : Vettel sans peur, Bottas maudit, Hamilton miraculé

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 30/04/2018 à 21:00 GMT+2

GRAND PRIX D'AZERBAÏDJAN - La Formule 1 est aussi faite de coups de théâtre et d'injustices, qui combinés peuvent donner des courses mémorables. C'était le cas dimanche pour Valtteri Bottas (Mercedes), dont la malchance à fait le bonheur de son coéquipier Lewis Hamilton.

Kimi Räikkönen (Ferrari), Lewis Hamilton (Mercedes) et Sergio Pérez (Force India) au Grand Prix d'Azerbaïdjan 2018

Crédit: Getty Images

La note : 4/5

Les pièges de Bakou ont encore déclenché des réactions en chaîne. Le terrible freinage du n°1 a fait le reste en emportant les Red Bull et en causant la perte de Sebastian Vettel (Ferrari). Le circuit qui passait pour être une somme d'artifices est devenu une recette magique pour le spectacle.

Le vainqueur : Lewis Hamilton (Mercedes)

Le Britannique n'a pas gagné beaucoup de courses en jouant un rôle si dérisoire. Soumis aux températures fluctuantes de ses pneus, il a mis sept tours pour extraire de la performance de ses "super tendre" ! A ce moment-là, Sebastian Vettel était déjà loin. Mais de la chance, il en faut, et il a peut-être récupéré un peu de celle qu'il avait laissée précisément à Bakou l'an dernier. Le n°5 de Ferrari hors-jeu pour avoir martyrisé ses pneus, il a surfé sur le malheur de Bottas.
Il a eu un sentiment "étrange" en montant sur la plus haute marche du podium, à la place de son coéquipier. C'est d'ailleurs en allant lui remonter le moral qu'il a perdu du temps et est arrivé en retard pour la cérémonie.
Après six défaites à mettre sur le compte de motifs variés, LH44 retrouve pour 4 points une place de numéro 1 mondial assez flatteuse.

Le maudit : Valtteri Bottas (Mercedes)

Un débris en piste ne tarde pas à être signalé à la radio. Le Finlandais n'aura pas eu cette chance. Dur de perdre une course à trois tours de l'arrivée.

L'embarrassé : Romain Grosjean (Haas)

Une image cruelle peut marquer durablemnt la carrière d'un pilote. Il est à craindre que celle du Français planté dans le mur en chauffant ses pneus domine pour très longtemps toutes les autres dans l'esprit du public.

L'attaquant : Sebastian Vettel (Ferrari)

Il fallait avoir un sacré cran pour tenter de passer Valtteri Bottas (Mercedes) au dernier restart. Il se devait de le faire, il y est allé en aveugle, privé du point de repère pour freiner situé à droite. Il y avait de la frustration et du K.-O. dans l'air aussi. Il a joué, il a perdu, mais quel panache !

Le tournant stratégique : Valtteri Bottas (Mercedes) maintenu en piste

On s'est longtemps dit pendant cette épreuve que Mercedes n'aurait pas la possibilité de se battre à 2 contre 1. La firme de Brackley a finalement provoqué la perte de Sebastian Vettel (Ferrari) en prolongeant au maximum son premier relais. C'est en gardant sa P1 après la 2e neutralisation qu'il a poussé l'Allemand à attaquer au restart. Et à se louper.

Le clash : Räikkönen - Ocon

Le Finlandais a tenté de passer Esteban Ocon (Force India) au n°3, juste après le départ. En partant du principe que le Français savait qu'il était là puisque les deux se battaient depuis le virage précèdent. Cependant, le n°7 rouge n'avait avancé les roues de sa SF71H qu'à mi-hauteur de la VJM11 et le dépassement n'était qu'une illusion. Pas un accrochage intentionnel évidemment, mais responsable de toute façon. Un fait de course que Tom Kristensen, ex-pilote conseillé des commissaires, n'a pas jugé sévèrement et donc classé sans suite. En faisant remarquer au Normand qu'il avait braqué sans regarder si quelqu'un était à l'intérieur.

Le bonus : La 6e place de Charles Leclerc (Sauber)

Un exploit retentissant pour le pilote de Fred Vasseur, premier Monégasque dans les points depuis Louis Chiron en 1950.

Le malus : L'accident des Red Bull

Un épisode regrettable et que l'on sentait venir. On pensait Max Verstappen (Red Bull) guéri de sa manie de freiner en obliquant. Et il n'a pas songé un instant que Daniel Ricciardo pourrait le rentrer dedans.

La déclaration : Esteban Ocon (Force India)

Qu'est-ce que l'on peut dire à Kimi ? Il ne parle pas ! Il n'est pas à la place où il devrait être avec une Ferrari. Il a fait une erreur hier, il en a fait une autre aujourd'hui.
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