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Lewis Hamilton (Mercedes) juge "improbable" de combler son retard sur Ferrari

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 27/04/2019 à 12:24 GMT+2

GRAND PRIX D'AZERBAÏDJAN - Mercedes a pris un coup sur la tête vendredi. Lewis Hamilton estime même la partie perdue face à Ferrari.

Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix d'Azerbaïdjan 2019

Crédit: Getty Images

L'arrêt des essais libres 1 après 12 minutes n'a sûrement pas aidé mais tout le monde est logé à la même enseigne à Bakou. Le problème pour Mercedes est que cette histoire de plaque d'égout détachée est peut-être ce qui fera la différence au bout du compte, dimanche après-midi.
  • Le film des essais libres
Vendredi, lors des essais libres 2 du Grand Prix d'Azerbaïdjan, Lewis Hamilton a fini bon troisième à 0"669 de Charles Leclerc (Ferrari), auteur du meilleur temps. Et son coéquipier Valtteri Bottas cinquième, à 1"131.
Le Britannique a signé la pole position à Bakou en 2016 et y a gagné en 2017, mais ce passé ne l'incite même pas à l'optimisme. "Les essais libres 2 se sont bien déroulés, la voiture était plus confortable que l'an dernier, a exposé le quintuple champion du monde. Cependant, les Ferrari sont clairement très rapides et bien devant nous, nous allons donc devoir regarder où nous perdons du temps. Il est improbable que nous trouvions les 0"7 d'un jour à l'autre. Notre rythme sur long run paraît plus rapide que celui sur run court et il va falloir découvrir pourquoi."
Essais libres du Grand Prix d'Azerbaïdjan 2019

Une question de confiance

"Nous avons ajouté des tours à notre programme initial des essais libres 2 après l'arrêt des essais libres 1, a raconté son collègue finlandais. Je ne suis pas vraiment ravi de mes tours, mais c'est toujours un peu compliqué de trouver le rythme à Bakou ; ça prend du temps. Ce ne fut pas facile de monter les 'medium' en température, mais la vitesse dans les virages va évoluer avec les conditions de piste, et nous devrions pouvoir y mettre plus d'énergie samedi." Avant d'ajouter : "Ferrari a l'air très rapide, particulièrement sur les runs courts."
Mais pour James Allison, la nature urbaine du circuit joue un rôle dans tout ça. Pour aller vite, pouvoir attaquer sans la moindre pointe d'appréhension aide forcément. "Nous avons un peu de boulot d'ici samedi matin pour faciliter la maniabilité de la voiture afin de donner confiance aux pilotes sur tout le tour", a annoncé le directeur technique.
Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix d'Azerbaïdjan 2019
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