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Hamilton : la grosse cote

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 11/05/2012 à 00:34 GMT+2

Dans l'absolu, Lewis Hamilton (McLaren) peut évidemment gagner à Montmelo, dimanche. Seulement, l'Histoire lui refuse ce droit.

2012 GP de Bahrein McLaren Hamilton

Crédit: McLaren

Lewis Hamilton (McLaren) deviendra-t-il le cinquième vainqueur de Grand Prix différent, ce week-end, après son coéquipier Jenson Button en Australie, Fernando Alonso (Ferrari) en Malaisie, Nico Rosberg (Mercedes) en Chine et Sebastian Vettel (Red Bull) à Bahreïn ? Rien n'est moins sûr. Car il n'est pas en réussite en Catalogne, c'est le moins que l'on puisse dire. Le Britannique n'y a tout simplement jamais gagné, dans aucune catégorie. Seul champion du monde en activité dans ce cas, il y a terminé 2e en 2007 et en 2011, 3e en 2008, 9e en 2009 et a abandonné en 2010 près de l'arrivée alors qu'il était deuxième. Il n'y compte pas plus de pole position, tout juste des meilleurs tours en course, en 2010 et 2011. Ses performances en GP2 ? Deuxième et quatrième en 2006, sans trace de position de pointe. Pour être complet sur le sujet, on peut signaler l'absence de toute victoire sur le circuit urbain de Valence, F1 et GP2 compris. L'Espagne reste pour lui une terre plus que jamais à conquérir.
Pas verni, il ne remonte pas trop loin dans le temps pour trouver des motifs d'espoir. "Notre performance durant l'hiver fut encourageante, mais le déroulement de la saison reste très dur à interpréter. Difficile donc de prédire qui sera devant ce weekend", résume-t-il. "Néanmoins, nous avions fait une super course l'an dernier : j'avais pressé Sebastian [Vettel] sur la fin. En comparaison, je pense que nous avons cette année une voiture bien plus rapide, de quoi espérer une nouvelle bonne course", ajoute le numéro 2 mondial, qui roulera vendredi avec une MP4-27 dotée d'un capot avant réhaussé, mais toujours plus esthétique que les nez "cassés".
"Un bon après-midi ou un cauchemar"
Jamais parti en première ligne, le champion 2008 s'avoue inquiet à propos des dépassements. Ceux-ci sont normalement favorisés par l'usage du DRS dans la ligne droite des stands, mais le dernier virage est mal configuré. "Ça va être intéressant de voir à quel point ils sont possibles cette année. L'année dernière, j'avais trouvé que c'était toujours un endroit ardu pour ça. J'espère donc faire une grosse perf en qualif", conclut-il.
De son côté, son coéquipier Jenson Button trouve le circuit "amusant". "Nous y testons tous tellement que nous le connaissons comme notre poche, mais il reste très compliqué. Et même avoir une voiture théoriquement parfaitement réglée n'est pas forcément la réponse : la moindre petite chose influence la hiérarchie", ajoute le champion du monde 2009, seulement victorieux avec Brawn, l'année de son titre. Et de livrer la recette magique : "Pour gagner, il faut absolument avoir bon dans tous les compartiments. C'est un circuit qui, comme nulle par ailleurs, punit toute voiture mal équilibrée. Si on sous-vire, c'est vraiment la galère."
De son côté, Martin Whitmarsh trouve que le dernier succès remonte à trop loin. A 2005 précisément, avec Kimi Räikkönen. "Ajouté à la variété des quatre premières courses (ndlr : quatre écuries différentes victorieuses), il y aura l'énigme des pneus", prévient le directeur d'équipe de Woking. "Mais Montmelo devrait nous éclairer davantage là-dessus sur ce qui devrait être un Grand Prix par une météo typiquement européenne. Si ça va, nous passerons un bon après-midi de course, sinon ce sera un cauchemar".
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