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Grand Prix d'Espagne - Max Verstappen (Red Bull) vainqueur et nouveau leader du championnat

Jeremie Bernigole

Mis à jour 22/05/2022 à 21:36 GMT+2

GRAND PRIX D'ESPAGNE - Coup double pour Max Verstappen ! Vainqueur pour la troisième fois de suite, dimanche à Montmelo, après Imola et Miami, le Néerlandais de Red Bull a pris la tête du championnat du monde à la place de Charles Leclerc (Ferrari), contraint à l'abandon. Sergio Pérez (Red Bull) et Max Verstappen (Red Bull) ont complété le podium.

Verstappen : "Nous avons opté pour une stratégie différente, ça nous a fait gagner"

Avec lui, en 2022, c'est soit victoire, soit abandon. Dimanche après-midi à Barcelone, Max Verstappen (Red Bull) a remporté son quatrième Grand Prix de la saison lors de la sixième manche du Mondial.
Le champion en titre a profité d'une stratégie pneumatique payante et de l'abandon de Charles Leclerc (Ferrari) sur problème moteur pour ravir au Monégasque la tête de la course et du classement des pilotes. Son coéquipier Sergio Pérez et George Russell (Mercedes) complètent le podium. Lewis Hamilton (Mercedes) a cédé la quatrième place à Carlos Sainz (Ferrari) dans l'avant-dernier tour.
De la colère froide dans l'habitacle de sa monoplace à la joie extatique sur le podium. Max Verstappen, vainqueur du Grand Prix d'Espagne, est passé par toutes les états à Barcelone. Il fallait posséder de puissants dons de voyance pour imaginer le Néerlandais franchir la ligne d'arrivée le premier, lorsqu'il a perdu l'arrière de sa Red Bull dans le virage 4 au neuvième tour.
La même erreur au même endroit que Carlos Sainz (Ferrari), parti à la faute un tour avant. Encore plus quand son DRS s'est montré capricieux, trop sensible aux vibrations, et refusait de s'actionner. Le muret Red Bull a alors essuyé une diatribe de son pilote : "On n'est même pas capable de faire fonctionner le DRS ! C'est incroyable !"

Leclerc trahi par sa F75

Mais cette course, sur un tracé d'ordinaire peu propice aux dépassements, s'est révélée plus folle que prévu. On nous annonçait une épreuve purement stratégique. On a finalement obtenu un incroyable spectacle, dans les stands comme sur la piste.
Largement installé en tête, lancé vers un nouveau Grand Chelem, Charles Leclerc (Ferrari) a été trahi par son moteur - certainement un problème de turbo - et a jeté l'éponge au 28e tour. Un crève-coeur pour le Monégasque, 12 secondes d'avance sur l'étonnant George Russell (Mercedes) au moment de la panne.

Deuxième podium pour Russell

Une Flèche d'argent menait alors les débats pour la première fois de la saison. Mais, malheureusement pour lui, le Britannique était au volant d'une monoplace moins compétitive que lors des qualifications. Il a résisté avec ses moyens, un mélange de bravoure (quelle passe d'armes avec Verstappen au 23e tour !) et de zigzags en bout de ligne droite. Il a cependant dû rendre les armes devant l'insistance des Red Bull, lancées vers un nouveau doublé. Russell s'est adjugé provisoirement la troisième place du podium, son deuxième en 2022. Provisoire, car il restait à déterminer, à l'issue de la course, s'il possédait le minimum d'essence requis. Affaire à suivre, donc.
Son coéquipier Lewis Hamilton a, lui aussi ressenti des émotions contradictoires. D'abord proche de l'abandon après un accrochage avec Kevin Magnussen (Haas) dans les premiers virages : "On ferait mieux d'économiser le moteur." Sa stratégie pneumatique, qui consistait à être le seul pilote à partir en Medium, était ruinée d'office. Il s'est tu et a orchestré une incroyable remontée de la 19e à la 4e place. Enième rebondissement en fin de course : faute d'essence suffisante dans le réservoir, le Britannique a dû gérer sa consommation dans les deux derniers tours et a été déposé par Sainz (Ferrari), pardonné de son enième faute. Montmelo a rugi de plaisir.

Red Bull dépasse Ferrari

Parti au 12e rang, Esteban Ocon (Alpine) a gagné cinq positions et a marqué des points, comme son coéquipier Fernando Alonso. Ce n'est pas le cas de Pierre Gasly, dont la course, pénible, l'a grandement frustré. Le Français d'Alpha Tauri a changé de moteur à la hâte samedi, et avait "zéro traction" à Barcelone. En témoigne sa 14e place, intercalé entre Mick Schumacher (Haas) et Lance Stroll (Aston Martin). Un Grand Prix à oublier.
Avec 25 points supplémentaires dans son escarcelle, Verstappen prend place au sommet du championnat des pilotes, six unités de plus que Leclerc. Chez les constructeurs, Mercedes fait un bond en avance, fort des résultats de Russell et d'Hamilton lui octroyant 25 points. Red Bull dépasse la Scuderia Ferrari et crée même un écart de 32 unités avant le Grand Prix de Monaco, le week-end prochain.
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