Formule 1 | Max Verstappen (Red Bull) vainqueur en Espagne, Lewis Hamilton et George Russell (Mercedes) sur le podium

Mais qui arrêtera donc l’ogre néerlandais ? Parti depuis la pole position ce dimanche après-midi sur le tracé de Montmelo, Max Verstappen (Red Bull) a tranquillement remporté le Grand Prix d’Espagne de Formule 1. Sans rival lors de cette septième manche de la saison, le double champion du monde en titre s’impose devant les deux Mercedes de Lewis Hamilton et de George Russell.

Déjà intraitable le week-end dernier dans les rues de Monaco, Max Verstappen (Red Bull) s’est de nouveau montré intouchable tout au long des 66 tours de l’épreuve catalane. Vainqueur pour la cinquième fois de l’année en sept courses au terme d’un cavalier seul dont il est désormais coutumier, le pilote Red Bull accroît encore un peu plus son avance au champion du monde lui qui compte désormais 170 points soit 53 de plus que son coéquipier Sergio Perez (117 points) seulement quatrième sur les hauteurs de Montmelo.

En démonstration totale depuis les premiers essais libres (il a dominé toutes les séances avant de s’offrir la pole en qualification), le natif d’Hasselt n’a laissé aucune chance à des rivaux réduits à se battre pour les accessits lors de ce septième rendez-vous de l’année. Et à ce jeu-là, les Mercedes ont su tirer leur épingle du jeu à l’image d’un Lewis Hamilton brillant deuxième en Espagne. Bien épaulé par son équipe sur le plan stratégique, le septuple champion du monde a réussi à damer le pion à la Ferrari de Carlos Sainz pour s’offrir le 193e podium de sa carrière en F1.

Tout aussi opportuniste que son glorieux voisin de garage chez Mercedes, l’autre représentant de la firme à l’étoile George Russell a complété le très beau dimanche après-midi de la troupe à Toto Wolff en s’adjugeant la troisième place de ce Grand Prix d’Espagne. Condamné à jouer les faire-valoir de son brillant chef de file ce dimanche compte-tenu de sa mauvaise position sur la grille (onzième place), Sergio Perez (Red Bull) a tout de même limité la casse à Barcelone en ralliant l’arrivée en quatrième position au prix d’une remontée d’assez belle facture en deuxième partie de course.

Derrière ce quatuor royal, Ferrari n’a jamais su se montrer à la hauteur des attentes en ce très pénible week-end espagnol. Pourtant deuxième sur la grille, Carlos Sainz a dû se contenter d’une cinquième place à l’arrivée quand son coéquipier Charles Leclerc n’a même pas été en mesure de remonter dans les points.

Seulement onzième sous le drapeau à damier, grâce à la pénalité de 5 secondes infligée à Yuki Tsunoda (Alpha Tauri), le Monégasque a payé au prix fort sa piètre qualification de la veille (il n’avait décroché que le dix-neuvième chrono) et n’a pas franchement été aidé non plus par une stratégie pour le moins étrange (durs-tendres-durs) de la part d’une Scuderia Ferrari visiblement encore rongée par les maux de la saison dernière.

Il n'a pas été en mesure d'attaquer son ami Pierre Gasly, dixième comme sur la grille après avoir perdu gros au départ. Alpine semble encore manquer de rythme en course puisque Esteban Ocon, huitième, n'a rien pu faire pour battre les Aston Martin de Lance Stroll (6e) et Fernando Alonso (7e).