Grand Prix d'Espagne – Obligé de finir en pneus durs et coupable d'une manœuvre dangereuse sur Russell : Max Verstappen a retrouvé ses vieux démons

Que s'est-il passé dans le casque de Max Verstappen lors de cette manœuvre dangereuse sur George Russell ? Contraint de chausser des pneus durs en fin de course après l'apparition de la safety car, le pilote Red Bull a vécu une fin de GP d'Espagne catastrophique, dépassé par Charles Leclerc et Russell, avant d'être rétrogradé à la 10e place pour son coup de sang sur le Britannique.

Verstappen, une faute vraiment intentionnelle sur Russell ?

Video credit: Eurosport

Un coupable idéal, un antagonisme déterré, du suspense jusqu'au bout : la chaleur étouffante de Montmelo a enfumé les crânes sous les casques. Surtout d'un, finalement. Après avoir brillamment exécuté le plan d'une course à trois arrêts, Max Verstappen s'est sans doute léché les babines à l'annonce de la safety car, après un souci moteur sur la monoplace de Kimi Antonelli (Mercedes). D'un possible coup de pouce du destin à un véritable coup du sort, retour sur le petit "cauchemar" du quadruple champion du monde.
55e tour. La flèche d'argent d'Antonelli ne répond plus, laissée sans vie par l'Italien à la sortie du virage 10. Le drapeau jaune et la safety car sont dégainés par la direction de course. Une petite aubaine, pensait sans doute Max Verstappen. Lancé dans une stratégie à trois arrêts, le Néerlandais est arrivé à limiter le manque de rythme et la forte dégradation des pneus face aux comètes papaye. Problème, le week-end sous le soleil zénithal de Montmelo a été très énergivore. Verstappen est donc sorti chaussé de pneumatiques… durs.

Les "hards" premiers suspects, Verstappen grand coupable

Un choix surprenant si ce n'était pas tout simplement… la seule alternative possible. Le Batave a eu beau pousser sa complainte et questionner son ingénieur Gianpiero Lambiase, il ne restait plus que ça en stock. Malgré la température élevée, chauffer des "hards" au milieu d'une meute armée de tendres sonne comme une mission kamikaze. Et ce qu'on pressentait arriva. La gomme n'a pas suffisamment chauffé, poussant le pilote Red Bull, alors troisième, à commettre une glisse de l'arrière dans le dernier virage, quelques secondes après la relance de course (tour 60).
Charles Leclerc n'en demandait pas tant et, même si le Batave avait évité le pire en gardant ses quatre roues sur le tarmac barcelonais, le Monégasque n'a pas eu de mal à faire l'intérieur à la sortie de la ligne droite. Les problèmes ne faisaient que commencer et l'hystérie allait encore grimper d'un barreau. Touché involontairement par le pilote Ferrari lors de la manœuvre, Verstappen n'arrivait toujours pas à acclimater ses gommes, tancé dans la foulée par George Russell, 5e.

Une pénalité et des images qui marquent

Contraint de couper la piste, le Néerlandais a été prié par Christian Horner de laisser la position au Britannique, anticipant une potentielle pénalité alors que les commissaires ont ouvert une enquête. Réponse en deux temps et trop de mouvements de Verstappen : une complainte aiguë qui a sonné comme un non et une manœuvre plus que douteuse, au bas mot. Le Néerlandais a décéléré, laissant le pilote Mercedes doubler à l'extérieur avant un virage à gauche, mais a décidé subitement de garder sa ligne, percutant de plein fouet la monoplace argentée. 
Une collision qui a valu à la voiture flanquée du numéro 1 dix secondes de pénalité. Fumant comme un cratère en éruption, Verstappen a vécu une fin de Grand Prix catastrophique (rétrogradé à la 10e place) et laissé des images peu dignes d'un quadruple champion du monde.
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