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Alonso par K.-O.

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ParEurosport

Mis à jour 25/06/2012 à 19:22 GMT+2

Parti 11e, Fernando Alonso (Ferrari) a remporté une course à rebondissements dimanche à Valence, et mis fin à la série des vainqueurs différents. Ses rivaux Vettel (Red Bull) et Hamilton (McLaren) ont abandonné. Kimi Räikkönen (Lotus) 2e, Michael Schumacher (Mercedes) ont complété le podum.

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Crédit: Eurosport

Incroyable Fernando Alonso ! Vingt-quatre heures après avoir déclaré le podium "hors de portée" de sa 11e place sur la grille, l'Espagnol est allé chercher une victoire aux allures de triomphe dimanche, devant son public. A Valence, cadre "européen" de la huitième des vingt manches du Mondial 2012, l'as de Ferrari, envahi par l'émotion, n'a pu retenir ses larmes sur le podium, où l'ont accompagné deux autres champions du monde, le Finlandais Kimi Räikkönen (Lotus) et l'Allemand Michael Schumacher (Mercedes), plus vu à pareille fête depuis 2006. "C'est peut-être la plus belle victoire de ma carrière, un peu comme quand j'ai remporté le Grand Prix d'Espagne en 2006", a déclaré "Nando". "En tout cas, en termes d'émotion, c'est la plus belle, parce que c'est devant mon public et dans une Ferrari".
Sur le chemin de sa 29e victoire, le héros local a tiré parti de toutes les situations. Il a, une fois de plus, opéré un excellent départ en gagnant trois positions. Il a ensuite réglé Maldonado (Williams) au 14e des 57 tours, avant d'observer son premier arrêt au stand. Autoritaire dans le trafic, il a débordé Kimi Räikkönen (Lotus) pour la 5e place, au 20e tour, puis dans la foulée un Paul di Resta (Force India) sur un premier relais trop long.
Vettel et Grosjean maudits, Hamilton balancé
Puis, l'Ibère a profité de la neutralisation - du 29e au 33e tour - consécutive à l'accrochage entre Heikki Kovalainen (Caterham) et Jean-Eric Vergne (Toro Rosso) - pour gagner une position au stand au détriment de Lewis Hamilton (McLaren), encore bien mal servi par son équipe. Au restart, il a réalisé une manœuvre lumineuse sur Romain Grosjean (Lotus) pour s'emparer de la 2e place. La victoire lui fut servie sur un plateau lorsque le leader Sebastian Vettel (Red Bull) s'est retrouvé au ralenti, trahi par son alternateur en surchauffe.
En 2010 et 2011, la course avait été lénifiante, par la faute d'un Vettel poleman et impérial, et d'un circuit absolument pas adapté aux dépassements. La malchance et l'excitation de certains ont changé cette vision cette année. La malchance tout d'abord, puisqu'au moment où il paraissait en mesure de presser le nouveau leader, Romain Grosjean (Lotus) a dû se garer, lui aussi en panne d'alternateur. Puis Hamilton, deuxième à 3"5 juste devant Räikkönen, a lui également connu une terrible désillusion. Incapable de résister à "Iceman" (55e tour), il a subi les foudres d'un Maldonado toujours aussi sanguin. Dans l'avant dernier tour, le Britannique s'est tout bonnement fait harponner par le Vénézuélien, visiblement pas content d'avoir trouvé porte fermée sur une attaque. Les commissaires du Grand Prix l'ont pénalisé de 20 secondes à l'arrivée, ce qui lui a fait perdre la 10e place.
La McLaren N.4 désarticulée dans un mur de pneus, le podium tendait les bras à Schumacher, 43 ans, plus vieux pilote distingué depuis Jack Brabham en 1970. "C'est un moment très spécial. Quand j'ai passé la ligne d'arrivée, je n'avais aucune idée de ma place, car j'étais un peu occupé dans les derniers tours. C'est pour des courses comme ça qu'on aime la Formule 1", s'est plu à dire le vétéran de la F1, qui a qualifié sa journée de "sexy".
Grâce à cette deuxième victoire de la saison, après la Malaisie, Alonso reprend les commandes du championnat et réalise même un mini break, avec ses 20 points d'avance sur Webber, qui a lui aussi débordé Hamilton (88 points).
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