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Vettel : "D'abord gagner"

ParAFP

Mis à jour 12/09/2011 à 11:37 GMT+2

Sebastian Vettel (Red Bull) a remporté dimanche à Monza sa huitième course de la saison. L'Allemand n'est plus très loin de son deuxième sacre mondial mais ne veut pas y penser. Vettel reste concentré sur les courses et ne tire pas de plans sur la comète.

2011 GP d'Italie Red Bull Vettel

Crédit: AFP

Pourquoi ces quelques larmes versées sur le podium?
Sebastian Vettel : C'était très émouvant. Ce circuit veut beaucoup dire pour moi. Il est très spécial. C'est là que j'ai gagné pour la première fois. Quand j'ai franchi la ligne, je me souvenu de chaque petit instant. Et le podium est incroyable. Quand tu te hisses là-haut, tu te sens tellement béni. Cela n'arrive pas à beaucoup de monde. Tellement de gens, en dessous de toi, presque jusqu'au bout de la ligne de droite. C'est incroyable. C'est le meilleur podium du monde. La seule chose qui puisse l'améliorer est probablement de porter une combinaison rouge.
Pourquoi cette remarque? Aimeriez-vous piloter pour Ferrari?
S.V. : En fait, je parlais de cela avec Jenson (Button). Bien sûr, il y avait des gens qui étaient contents de nos résultats. Mais après un moment, la majorité n'appréciait plus que nous jouissions du moment et nous l'a fait savoir. Nous pouvions l'entendre. Jenson (Button) m'a dit que c'était normal ici. Donc oui, la seule chose qui rend une victoire vraiment spéciale, encore meilleure que celle de dimanche, est de porter une combinaison rouge, d'être vraiment apprécié par les tifosi. Nous verrons ce qui se passera dans le futur. Mais pour l'instant, je suis extrêmement heureux. L'histoire, jusqu'ici, a été incroyable. Je dois beaucoup à Red Bull. Sans eux, je ne serais pas ici. Il m'ont donné ma chance quand j'étais un jeune enfant. J'avais 12 ans. Pour moi, il est donc très beau de gagner pour cette équipe. Mais un jour, bien sûr, on ne peut jamais savoir ce qui peut se passer...
Une victoire de Red Bull ici paraissait improbable avant le début du week-end. Qu'est-ce qui a changé au sein de l'écurie?
S.V. : L'an passé, nous avions une super voiture, très compétitive. Cette année, les règles ont changé et l'approche est différente. Notre force n'est peut-être pas la vitesse pure de la monoplace, parce qu'à certaines courses, c'était vraiment serré et nous n'aurions pas dû gagner. En fait, nous avons fait de gros progrès collectivement. Tout le monde est très discipliné. Nous laissons peu d'erreurs se produire. Même si nous avons un problème et que la voiture n'est pas à 100%, nous sommes capables d'en tirer de bonnes performances. Personne ne commence à trembler dans le garage. Tout le monde reste calme et sait quoi faire.
Vous avez à présent 112 points d'avance au Championnat. Pouvez-vous enfin dire que le titre est vôtre?
S.V. : Je m'autorise à dire que nous sommes dans une super position pour le titre. Si vous demandez à Fernando (Alonso), Lewis (Hamilton), Jenson ou n'importe qui d'autre, ils aimeraient échanger leur place avec la mienne. Il n'y a aucun doute à ce sujet. Mais ce sera terminé (quand le titre sera sien), pas avant. Ce qui s'est passé l'année dernière est la meilleure des preuves. On ne sait pas ce qu'il en est avant le dernier tour de la dernière course. Cette année sera peut-être un peu différente...
Ne pourriez-vous pas prendre quelques semaines de vacances, peut-être jusqu'au GP d'Abou Dhabi, pour redonner de l'intérêt au Championnat?
S.V. : Je suis tenu par contrat de courir toutes les courses. Peut-être devriez-vous parler à Christian (Horner, son patron - il rit). J'aime bien venir ici. J'aime bien courir. Je n'ai aucun plan. Il est faux de planifier les choses avant qu'elles ne se produisent. Il serait faux pour vous de penser à ce que vous feriez si vous gagniez un million de dollars au loto. D'abord, il faut gagner, et ensuite réfléchir.
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