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Pérez s'est "bien bagarré"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 09/09/2012 à 22:43 GMT+2

Sergio Pérez (Sauber) est passé de 8e à 2e dans la seconde partie de la course, à Monza. Après des joutes loyales.

2012 GP d'Italie McLaren Sauber Hamilton Pérez

Crédit: AFP

Sergio Pérez avait déjà fait le coup à Montréal. De quinzième sur la grille, il avait achevé l'épreuve canadienne au troisième rang. Dimanche, le spécialiste des remontées fantastiques est passé de treizième au coup d'envoi à deuxième sous le drapeau de Monza. En profitant de la liberté du choix de gommes offert aux pilotes n'ayant pas participé à la Q3 la veille d'une part, en coupant sa course en deux d'autre part. Ce qui sous-entendait un usage particulièrement précautionneux des pneus "dur" avec le réservoir plein dans la première moitié de la course. "je pensais qu'ils allaient se dégrader brutalement, mais après le 20e tour je me suis rendu compte qu'ils tenaient très bien le coup et j'ai pu attendre le plus tard possible pour les changer", a-t-il confié.
En respectant ce cahier des charges, il a pu aller plus loin que ses rivaux, qu'il a passés un à un à la faveur des arrêts au stand, jusqu'à prendre la tête au 24e des 53 tours, lorsque Lewis Hamilton (McLaren) a obliqué vers la pit lane. Le surprenant leader intérimaire l'a restituée au 29e tour, sans résister au Britannique. Rentré au 30e tour chausser des "medium", reparti 9e, il a commencé à défrayer la chronique chronométrique. Räikkönen pour le plus beau dépassement de la course, au freinage de la 2e chicane à l'extérieur au 17e tour, Massa ou encore Alonso : "Checo" a vu du beau monde. Surtout, on a vu ses progrès. En Malaisie, il avait raté l'opportunité de l'emporter en se précipitant derrière Alonso. Là, il ne s'est jamais énervé dans le trafic. Une fois deuxième, il a compris la fin de non recevoir transmise par Hamilton à distance.
Pas de cadeau à Alonso
"C'est incroyable et c'est une grande surprise car on ne s'attendait vraiment pas à un tel résultat", s'est exclamé le Mexicain après son troisième podium en carrière. "J'ai été malade tout le week-end, on n'était pas assez rapides dans les lignes droites ici et on n'aurait pas pu faire mieux en qualification, mais je me suis vraiment fait plaisir en course : j'avais le bon rythme et je pouvais attaquer pour dépasser beaucoup de pilotes, car j'avais les bons pneus au bon moment. Ils m'ont tous laissé juste assez de place pour passer, même Kimi [Räikkönen], et on s'est bien bagarré, c'était propre."
"C'est un très beau podium et c'est mon premier podium en Europe (après la Malaisie et le Canada), donc ça me fait très plaisir", a-t-il ajouté. "Je me bats pour mon équipe et je donnerai toujours le maximum pour elle, quelque soit le pilote que j'ai en face de moi. Je pense que c'est pareil pour tous les pilotes", a-t-il tenu à préciser. Pourquoi ? Parce que certains ont pu croire qu'il n'oserait pas attaquer Alonso, qu'il pourrait rejoindre chez Ferrari l'an prochain.
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