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Lewis Hamilton (Mercedes) : "Merci à Valtteri Bottas, qui m'a bien aidé aussi"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 02/09/2018 à 21:03 GMT+2

GRAND PRIX D’ITALIE - Lewis Hamilton (Mercedes) n’a pas oublié de remercier son équipe et son voisin de box, Valtteri Bottas, sans qui il n’aurait probablement pas pu l'emporter de cette manière à Monza, dimanche.

Lewis Hamilton et Valtteri Bottas se congratulent lors du Grand Prix d'Italie 2018

Crédit: Getty Images

Lewis Hamilton (Mercedes) savait qu’il disposait d’une marge de manœuvre réduite, après avoir constaté la supériorité de Ferrari en qualification. Il en avait déduit qu’il devait absolument tout réussir en course, et "passer au moins une Rossa dans le premier tour", comme il l’avait dit lui-même. Le Britannique a appliqué le plan à la lettre, et en a même tiré un avantage plus important qu’escompté, puisque son attaque pleine de malice à Roggia, au deuxième virage du tracé italien, a condamné les espoirs de victoire de son rival Sebastian Vettel (Ferrari).
Le Britannique a aussi (et encore) tiré profit du sacrifice de son coéquipier Valtteri Bottas, bouchon de Kimi Räikkönen (Ferrari) durant une quinzaine de tours. Les pneus d’Iceman à l’agonie, le quadruple champion du monde a pu le cueillir au 45e des 53 tours. La ligne d’arrivée franchie, les Mercedes ont paradé devant les tifosi, sur demande de la direction allemande, et Hamilton a appuyé là où ça fait mal, à la sortie de son baquet : "Avant tout, je voudrais féliciter la Scuderia, a-t-il lâché. Elle nous a proposés un grand challenge à relever ce week-end, en faisant du très bon travail". Sous-entendu : il ne suffit pas d’avoir la meilleure monoplace pour gagner.
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Portrait de Lewis Hamilton à Monza

Crédit: Getty Images

"Sur les terres de Ferrari, avec un public hostile..."

Au passage, il a reconnu que Kimi Räikkönen lui avait donné du fil à retordre. "Cette bataille a été géniale !, s'est exclamé, à propos du mano a mano du tour 4, juste après le restart, lors duquel il a de suite passé le Nordique, qui lui a répliqué à cette fameuse deuxième chicane. "Ma relance a été très bonne mais, tout de suite après, Kimi m'a dépassé... Ce n'est jamais bien de perdre une position, mais c'était un coup de maître de sa part. Je lui ai laissé de la place etc. Et j'espérais juste que, plus tard, j'aurais l'occasion de continuer le combat. J'avais encore entre 1"1 et 1" 3 de retard la plupart du temps, donc j'avais bon espoir d'avoir une autre opportunité (de le dépasser) à un moment donné. (...) Ma dernière manoeuvre, c'était très, très serré ! Kimi a été très, très correct. Il m'a laissé de l'espace. C'était bec et ongles, comme toutes les courses devraient l'être."
Sifflé par le public italien sur le podium, il a ajouté : "Sur les terres de Ferrari, avec un public hostile et tellement de pression sur l'équipe vu le niveau de performance (de Ferrari), être capable de sortir un peu plus de notre sac et que cela fonctionne... Mais je pense que, de manière générale cette année, j'ai été assez constant dans mes prestations."
Le pilote de Stevenage a surtout rendu hommage aux siens, qui lui ont fourni une voiture capable de suivre le rythme de la SF71H. "Félicitations à toute mon équipe, qui a fait des efforts considérables pour réagir, a-t-il ajouté. Il y a toujours des choses négatives qui vous entourent dans ce genre de situations, mais j’ai réussi à mettre cela de côté. Quand on se projette, le négatif peut devenir du positif. Et merci à Valtteri qui m’a bien aidé aussi. Il ne faut jamais abandonner." Même si au sens propre, Hamilton peut s’offrir ce luxe : il quitte Monza avec une marge de 30 points d’avance sur son dauphin.
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