Sebastian Vettel (Ferrari) accuse Lewis Hamilton (Mercedes) : "Il ne m'a laissé aucun espace"

Sebastian Vettel n'avait pas aimé le verdict de la qualification. Dans son aspiration, son coéquipier de Ferrari, Kimi Räikkönen, lui avait volé la vedette, Il a encore moins apprécié le comportement, pourtant régulier, de Lewis Hamilton, au premier tour du Grand Prix d'Italie, dimanche à Monza, qui a causé sa perte.

Ressorti péniblement de la première chicane, avec au passage un contact sur la Mercedes n°44, l'Allemand de la Scuderia a été le spectateur impuissant de l'attaque audacieuse de son adversaire britannique, à l'arrivée au virage n°4.

Kimi Räikkönen en tête à 200 mètres de la deuxième chicane nommée "la Roggia", le quadruple champion du monde de Maranello a choisi la partie gauche de la piste pendant que LH44 partait comme une fusée dans son aspiration tout à droite. Sur une ligne étriquée à la corde, #SV5 n'a eu d'autre choix que céder à la Flèche d'argent longue sur les freins, avant de buter sur son ponton gauche et finir en tête-à-queue, aileron avant cassé.

Reparti dernier, il a observé suivi un plan à deux arrêts pour finir quatrième. Lâchant 12 points supplémentaires à Lewis Hamilton, le vainqueur.

"J'ai essayé de passer Kimi (au freinage du n°1) et puis il (Hamilton) a relâché les freins, a exposé Vettel. J'ai laissé de la place à Lewis et puis j'ai été celui qui a pivoté, ce qui est ironique. Il ne m'a laissé aucun espace. J'ai n'avais pas de solution, je suis entré en contact et en tête-à-queue."

Les commissaires de la Fédération internationale de l'automobile n'ont pourtant rien vu de répréhensible dans le comportement de Lewis Hamilton et ont classé l'incident sans suite.

"C'était une manœuvre de la course, plus ou moins la mienne que Kimi a faite sur moi, a répondu Lewis Hamilton, à propos de la contre-attaque expresse ayant permis au Finlandais de reprendre la première place au Britannique au tour 4. "C'était une attaque de course, ce que nous sommes supposés faire là. Je lui ai laissé assez de place. Je pense que c'est un commentaire qu'il a fait à chaud. Je n'en fais pas cas. Je sais dans quel état on est dans ce genre de situation. Je suis sûr qu'il n'a pas voulu polémiquer."