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Grand Prix d'Italie - Mattia Binotto (Ferrari) : "Je me suis remis en question"

Guillaume Maillard Pacini

Publié 04/09/2020 à 12:33 GMT+2

GRAND PRIX D'ITALIE - Dans un long entretien accordé au Corriere della Sera, Mattia Binotto, team Principal de la Scuderia Ferrari, est revenu sur les raisons de toutes les difficultés de son écurie. Concernant la rupture avec Sebastian Vettel, il assure ne rien regretter.

Mattia Binotto (Ferrari) au Grand Prix de Hongrie 2020

Crédit: Getty Images

Mattia Binotto a tenté de mettre les mots sur les maux. Pas vraiment chose aisée au vu des derniers résultats de Spa-Francorchamps (Vettel 13e, Leclerc 14e). Interrogé par le Corriere della Sera ce vendredi en vue du Grand Prix de Monza, dimanche, le "Team Principal" de la Scuderia Ferrari a expliqué les raisons du niveau décidément bien triiste de la SF1000.

Aucun regret pour Vettel

"Elle était conçue pour avoir plus de charge aérodynamique, en sachant qu'on pouvait compter sur un moteur supérieur, explique-t-il. Ensuite, il y a eu des directives techniques. On avait alors une voiture avec une haute resistance dans l'avancement mais peu de chevaux (...) Tous les motoristes ont perdu au niveau des performances, pas seulement nous. En 2019, on pouvait cacher nos limites avec le moteur.''
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"Ferrari, c'est devenu une équipe de deuxième, troisième zone"

Interrogé concernant sa situation, à savoir s'il se sentait en danger, Binotto assure que non. "Mes dirigeants ont affiché leur soutien, confie le dirigeant italien. Toutefois, je me suis remis en question pour savoir si j'étais adapté à ce rôle. J'aurais pu faire mieux dans différents secteurs. La réorganisation technique aurait pu avoir lieu avant(...) Mon erreur la plus grosse en tant que Team Principal ? Avoir raté le projet de cette voiture."
Questionné concernant le timing de la rupture avec Sebastian Vettel, Binotto ne regrette rien et "referait tout". "On était en avril, rappelle-t-il. On l'aime beaucoup et c'était normal de lui laisser la possibilité de se retourner." Enfin, à propos d'un Charles Leclerc qui pourrait rapidement s'impatienter, le dirigeant souligne que le Monégasque est très "lié" à la Rossa. "Je lui parle souvent de Schumacher, arrivé en 1996 et champion du monde en 2000. Il peut suivre le même chemin...", conclut-il.
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