F1 | Pourquoi Sainz et Leclerc (Ferrari) n'ont finalement pas été pénalisés lors de la qualification du GP d'Italie

Les tifosi n'y ont même pas accordé la moindre attention. Pourtant, durant un très court instant après que Carlos Sainz a passé la ligne pour les faire rougir de plaisir, la pole position du pilote de la Scuderia en Italie était accompagnée d'un astérisque. Tout comme le troisième temps de son coéquipier Charles Leclerc.

Les deux pilotes Ferrari étaient en effet sous le coup d'une pénalité, car soupçonnés d'avoir enfreint une mesure spéciale mise en place par la FIA à Monza. Pour lutter contre les problèmes de trafic souvent rencontrés ces dernières années sur le circuit lombard - chaque pilote cherchant à obtenir une bonne aspiration pour son tour lancé - l'instance avait décidé d'instaurer un temps maximal à ne pas dépasser (en l'occurrence 1'41) entre la deuxième et la première ligne de la voiture de sécurité. Et ce, dans n'importe quel tour. Y compris donc, les tours de préparation et de décélération précédant ou suivant un tour lancé.

Les deux pilotes de la Scuderia se sont donc retrouvés sous enquête dès la Q1. Mais après étude de la télémétrie et des circonstances, les commissaires ont finalement estimé que Sainz et son coéquipier Monégasque avaient pris "les bonnes décisions pour ralentir et rester du bon côté de la piste afin de ne pas gêner d'autres pilotes." "Dans les deux cas, ils ont agi de manière significative afin de laisser passer quatre pilotes."

Conclusion : le poleman et son voisin de box n'ont pas adopté une vitesse "inutilement basse", critère retenu pour trancher ce type de cas. Cette fois, l’écurie italienne s'est donc évitée une nouvelle polémique. Et les tifosi, eux, ont pu savourer après la levée de l'astérisque.