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F1 - Bonus-malus : Vettel (Ferrari) des étoiles dans les yeux, Alonso (McLaren) la tête sous l'eau

Julien Pereira

Publié 17/04/2017 à 00:34 GMT+2

GRAND PRIX DE BAHREÏN - A Sakhir, Sebastian Vettel (Ferrari) a flairé le bon coup pour prendre la tête du championnat. Fernando Alonso (McLaren) a encore surnagé et l'a fait savoir avant d'abandonner. Voici ce qu'il faut retenir de la troisième manche du Mondial.

Sebastian Vettel (Ferrari) la tête dans les étoiles au Grand Prix de Bahreïn 2017

Crédit: Getty Images

La note : 3/5

Un Grand Prix rythmé mais une bagarre pour le podium quasi inexistante. Sebastian Vettel (Ferrari) a bénéficié de son undercut, et Lewis Hamilton des consignes de Mercedes pour passer Valtteri Bottas, incapable de jouer la gagne. Quelques beaux dépassements sont à mettre au crédit de Kimi Räikkönen (Ferrari) ou encore Fernando Alonso (McLaren).

Le vainqueur : Sebastian Vettel (Ferrari)

Le quadruple champion du monde n'a pas été découragé par le retard conséquent qu'il avait concédé aux Mercedes, samedi, en qualification. Il a conquis son 44e succès en carrière avec un plan similaire à celui adopté à Melbourne. L'Allemand a profité du petit rythme dicté par Valtteri Bottas pour lui coller aux basques, avant de tenter un undercut gagnant que la voiture de sécurité n'a pas gaspillé. "Le départ a été la clé. Il fallait à tout prix s'immiscer entre les deux Flèches d'Argent pour les empêcher de s'échapper comme habituellement", a justement confié le vainqueur.

Le battu : Valtteri Bottas (Mercedes)

Le Finlandais a débordé d'autorité en qualification, il a cruellement manqué de mordant en course. Incapable de s'échapper, en délicatesse avec des pneumatiques victimes du survirage de la W08, le remplaçant de Nico Rosberg a aussi subi les premières consignes d'équipe lui indiquant de laisser Hamilton tenter sa chance sur Vettel. L'ex pilote Williams a officiellement endossé le costume de n°2 dès la troisième manche du Mondial.

Le showman : Lewis Hamilton (Mercedes)

Le vice-champion du monde en titre a joué les protagonistes sur la piste et dans la pitlane. Dans la voie des stands, le Britannique a volontairement ralenti Daniel Ricciardo (Red Bull) pour réduire la perte de temps imputée par l'arrêt de Bottas juste devant lui. Il a été pris la main dans le sac et pénalisé de 5 secondes mais il a attaqué comme un fou furieux et aligné les tours de qualification dans son dernier relais pour finalement échouer à 6"660 du vainqueur. Hamilton est condamné à donner le meilleur de lui-même à chaque course. Réjouissant.
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Lewis Hamilton (Mercedes) sur la piste de Sakhir lors du Grand Prix de Bahreïn 2017

Crédit: Getty Images

Ce qui aurait pu changer le podium

Räikkönen a effectué son premier passage aux stands trop tôt... ou trop tard. Iceman a choisi de rentrer à la douzième boucle alors que tout le peloton a bénéficé d'un passage gratuit un tour après. Le Finlandais a dû klaxonner une seconde fois derrière Felipe Massa (Williams) et laisser filer ses espoirs de podium. Le champion du monde 2007 a passé la ligne avec un peu plus de 2" de retard sur Bottas. Dommage.

Le gaffeur : Carlos Sainz (Toro Rosso)

L'Espagnol a littéralement enfourché Lance Stroll (Williams) à la sortie des stands et n'a même pas voulu assumer son erreur flagrante. L'incident a engendré la sortie de la voiture de sécurité et la commission de course a tranché. Le Canadien était "sur la trajectoire" et Sainz "a effectué un mouvement trop optimiste pour tenter de le passer dans le virage". Il a écopé d'une pénalité de trois places sur la grille applicable au Grand Prix de Russie.

Les hommes des dépassements : Kimi Räikkönen (Ferrari) et Fernando Alonso (McLaren)

Alonso a eu du cran pour déborder Jolyon Palmer (Renault) dans le secteur sinueux au 18e tour et "Iceman" a été autoritaire pour passer Massa à l'intérieur au 24e tour.

Le bonus : Felipe Massa (Williams)

Le Brésilien est sortie d'une furtive retraite pour sauver ce qui peut encore l'être chez Williams. Stroll à l'abandon, Massa a, une nouvelle fois, porté à bout de bras l'écurie de Grove. Intelligent au départ et sixième à l'arrivée, il a été "le meilleur des autres".

Le malus : McLaren creuse encore

McLaren continue de s'affirmer dans la médiocrité. A Sakhir, l'équipe de Woking n'a pa su résoudre les problèmes de Stoffel Vandoorne. Le Belge n'a même pas pris part au Grand Prix ! Elle a aussi subi les commentaires assassins de Fernando Alonso : "Je n'ai jamais roulé avec aussi peu de puissance de toute ma vie. Comment des pilotes qui étaient 300 mètres derrière moi avant le dernier virage peuvent-ils me dépasser dans la ligne droite ?", a lâché l'Espagnol, finalement retiré après... une nouvelle casse moteur.

Le chiffre : 2004

Depuis 2004 et Michael Schumacher, jamais un pilote Ferrari n'avait empoché deux victoires lors des trois premières manches d'un Mondial. Cette saison-là, l'Allemand avait été sacré.

La déclaration : Fernando Alonso (McLaren)

Pour Alonso, vivement les 500 Miles d'Indianapolis.
"A partir de lundi, nous allons nous concentrer sur cette épreuve. Etudier un peu, établir un contact avec l'équipe, jeter un oeil à la télémétrie pour voir comment se comportent les voitures là-bas... Cela permettra de s'aérer l'esprit."
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