FORMULE 1 - Sebastian Vettel (Ferrari) vainqueur devant Lewis Hamilton (Mercedes)
Mis à jour 16/04/2017 à 19:30 GMT+2
GRAND PRIX DE BAHREÏN - Au terme d'une course rythmée par les stratégies, Sebastian Vettel (Ferrari) a décroché sa deuxième victoire de la saison, ce dimanche, à Sakhir. Malgré une attaque de tous les instants lors de son dernier relais, Lewis Hamilton (Mercedes) a dû se contenter du deuxième rang. Parti en pole, Valtteri Bottas (Mercedes) a bouclé le podium.
Sebastian Vettel (Ferrari) a fini de dissiper les doutes. Ils étaient pourtant retombés après le succès incontestable de Lewis Hamilton en Chine et la qualification bahreïnie survolée par Mercedes samedi. Mais en remportant avec autorité la troisième manche du Mondial, ce dimanche à Sakhir, le quadruple champion du monde a définitivement amené Ferrari au niveau de l'écurie allemande. Vettel a infligé une leçon stratégique à son rival pour la couronne, Lewis Hamilton, et Valtteri Bottas.
Samedi, le leader de la Scuderia avait quitté le paddock le visage grave, inquiet des 478 millièmes qui l'avaient séparé de la pole position et qui laissaient présager une domination des Flèches d'Argent. Dimanche, le pilote de 30 ans a mis de côté cette appréhension pour décrocher sa deuxième victoire saisonnière, la 44e de sa carrière. Plein de maîtrise au départ, où il a pris le meilleur sur son concurrent britannique, Vettel a ensuite appliqué le même plan qu'à Melbourne, lors de la manche inaugurale.
Hamilton pénalisé
Sans se soucier de la surchauffe de ses pneumatiques, le n°1 mondial n'a pas lâché Bottas d'une semelle. Patient, "Baby Schumi" n'a pas, non plus, tenté la moindre manoeuvre à risque. L'Allemand a préféré joué l'undercut, pénétrant la voie des stands dès le 11e tour. Bien lui en a pris. Deux boucles plus tard, Carlos Sainz (Toro Rosso) a harponné Lance Stroll (Williams) et engendré l'entrée de la voiture de sécurité. L'ensemble du peloton en a profité pour bénéficier d'un arrêt gratuit mais Hamilton, trop gourmand, a écopé d'une pénalité de cinq secondes pour avoir trop ralenti devant Daniel Ricciardo (Red Bull) dans la pitlane. En agissant de la sorte, le Britannique espérait simplement bouchonner en attendant le changement de gommes de son coéquipier.
Leader derrière la voiture de sécurité après cette période d'euphorie, Vettel a ensuite agi en patron. Il a d'abord résisté à une attaque du Finlandais, puis aligné les tours de qualification pour se construire une marge confortable en tête. Hamilton, qui avait décalé son deuxième arrêt aux stands pour s'offrir le luxe d'attaquer sans retenue dans son dernier relais, n'a jamais pu combler l'écart, s'offrant seulement Bottas, résigné. Battu mais toujours pas agacé, la superstar de Stevenage a définitivement trouvé à qui parler.
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