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Grand Prix de Bahreïn - "Quel flop" : La presse italienne "sous le choc" après la première de Ferrari et de Leclerc

Guillaume Maillard-Pacini

Mis à jour 07/03/2023 à 02:08 GMT+1

GRAND PRIX DE BAHREÏN - La catastrophe. Au lendemain d'une première course décidément bien compliquée pour la Scuderia Ferrari, ponctuée d'un abandon de Charles Leclerc et d'une quatrième place pour Carlos Sainz, la presse italienne, complètement "sous le choc", semble déjà bien fataliste quant à l'issue de cette saison 2023 pour le Cavallino.

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En Italie, ce lundi, on tente de se consoler comme on peut. Au lendemain du Grand Prix de Bahreïn, qui a déjà mis à mal les espoirs des tifosi de (re)voir la Scuderia Ferrari remporter un titre en fin de saison, on tente de miser sur cette statistique : depuis 2017 et jusqu'à l'année dernière, le pilote à avoir remporté la première course de l'année n'a jamais été sacré champion à son terme. "Doit-on croire aux statistiques ? Il vaudrait mieux, pour vous comme pour nous", écrit La Gazzetta dello Sport dans son édition du jour ce lundi, presque sonnée par la démonstration de force de Max Verstappen et des Red Bull dimanche.
En face, la Scuderia, elle, doit se contenter des miettes. Et encore. Une quatrième place pour Carlos Sainz, basta. Meilleur pilote de Ferrari dimanche, Charles Leclerc, lui, a été trahi par son moteur au 40e des 57 tours, en faisant donc le grand perdant du jour. "Il a gagné son duel avec Sainz aux qualifications, prend un meilleur départ que Pérez et se fait finalement trahir par la fiabilité. Il a tout donné", écrit la Gazzetta du jour, qui lui attribue un 6,5/10. Mais plus globalement, le quotidien rose se dit "sous le choc" après cette première course et la prestation globale des deux Rosse.
Quel flop, et quel choc
"L'attente était élevée et toute autre, écrit le média lombard, qui crédite la Scuderia d'un 5/10. En plus du peu de rythme en course, où même Aston Martin est passé devant, voilà le problème de la fiabilité. Non, ce n'était pas le début de saison espéré." "Quel flop, et quel choc", estime de son côté La Stampa. "Le choc dans le désert, Leclerc à pied", constate La Repubblica, consciente que le titre risque d'être "très difficile" cette saison.
"Il y a des points positifs : en performance sur un tour, je pense qu'on est là, pas loin de Red Bull, peut-être un peu derrière mais on est dans le match, a dit Frédéric Vasseur à Canal+ après la course. Après, il y a deux vrais sujets : la dégradation, qui aujourd'hui n'est pas bonne. Il ne faut pas se voiler la face, par rapport à Red Bull on n'est pas là. Et puis il y a la fiabilité. Au-delà du problème moteur qu'on a pu avoir pendant la course, tout le week-end on a été un peu fragile. C'est la situation telle qu'elle est. Il faut l'affronter, se mettre au travail à partir de ce soir ou demain matin pour essayer de corriger ce qui ne va pas et améliorer ce qui va parce qu'on a un peu de marge derrière Red Bull."
La presse italienne, elle, a bien du mal à se monter optimiste. "Tout est comme avant", regrette le Corriere della Sera dans son édition du jour. "La Scuderia est simplement dans le noir", peut-on lire en Une du Corriere dello Sport. Conclusion de la Gazzetta avec, toujours, un brin d'espoir et de superstition : "Le championnat pourrait sembler mort à peine commencé (...) Mais rappelons-nous que Ferrrari avait débuté la saison passée avec un doublé, et que Leclerc avait 46 points d'avance sur Verstappen après trois courses. Et en deux GP, tout s'était renversé."
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