Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

GP de Belgique, bonus-malus : Ricciardo imperturbable, Rosberg accrocheur, Bottas incisif

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 25/08/2014 à 13:03 GMT+2

Daniel Ricciardo (Red Bull) a magnifiquement capitalisé sur la rancœur qui a fait exploser le clan Mercedes, dimanche à Spa-Francorchamps. Valtteri Bottas (Williams) a aussi régalé. Voici nos bonus-malus.

Daniel Ricciardo (Red Bull) et Valtteri Bottas (Williams) sur le podium du Grand Prix de Belgique 2014

Crédit: AFP

Le vainqueur

Il avait irrésistiblement émergé dans les derniers kilomètres au Canada et en Hongrie. Là, on l'a vu arriver de loin. Au 9e tour, Daniel Ricciardo (Red Bull) s'est installé en tête de la 12e manche du Mondial. Quatre boucles plus tard, après son premier pit stop, il était définitivement rivé à la première place. Sur deux arrêts, il a remarquablement géré un parti pris aéro à appuis faibles qui promettait une gestion pneumatique compliquée. Il s'est tenu à son plan. Son mérite n'est que plus évident quand on voit les difficultés rencontrées par son prestigieux coéquipier qui en a eu besoin de trois haltes.
picture

Daniel Ricciardo (Red Bull) sur la route de la victoire au Grand Prix de Belgique 2014

Crédit: AFP

Le regret

Après deux grands prix de frustration, on salivait de voir les Mercedes ferrailler pendant 44 tours. Le suspense a duré un peu plus d'une boucle avant de quitter une fois de plus la rubrique du sport pour celle de la polémique.

L'attaquant

Valtteri Bottas (Williams). Un pilotage sans faille et une stratégie à deux pit stops (12e et 28e tours) qui a encore enterré son coéquipier Felipe Massa, incapable de faire moins de trois arrêts. Parti sixième, le Finlandais a surtout été l'auteur du plus beau dépassement de la course en réglant Sebastian Vettel (Red Bull) proprement au tournant des Combes au 30e tour, là où Nico Rosberg s'est fourvoyé. Il avait déposé Fernando Alonso (Ferrari) au 8e passage et a éjecté son compatriote Kimi Räikkönen (Ferrari) du podium dans le final. Trois manœuvres imparables sur autant de champions du monde et peut-être une passation de pouvoir dans l'esprit des supporters finlandais.

Le vilain

Nico Rosberg. Une rancune hongroise tenace, une attitude belge stupide et une responsabilité même pas assumée.
picture

Nico Rosberg (Mercedes) devant la presse après la course

Crédit: AFP

Le bonus

Renault, tant décrié depuis le début de saison, sort peu à peu la tête de l'eau. "Nous avons abordé ce week-end avec des ambitions mesurées, sachant qu’il fallait que la chance soit de notre côté, mais nous avons su profiter au maximum des conditions de course", a déclaré Rémi Taffin, motoriste en chef de Viry-Châtillon. "Une victoire sur un tel circuit typé 'moteur', où tout le monde pensait que nous allions avoir des difficultés, montre que nous ne baissons jamais les bras."

Le malus

Jean-Eric Vergne. Il ne faut pas se mentir : le Français, futur ex-Toro Rosso, n'a pas fait avancer sa cause pour 2015. Battu en qualification et en course par son coéquipier débutant, Daniil Kvyat, il a éloigné l'attention des directeurs d'équipe. Au rythme où vont les choses, il n'aura sûrement pas un baquet équivalent à la Toro Rosso. Et peut-être même plus sa place en F1.

La stat

50e victoire pour Red Bull.

La déclaration

Toto Wolff, directeur d'équipe de Mercedes : "C'est inacceptableNos pilotes ont le droit de se battre entre eux, mais il y a une règle qu'il leur faut respecter, c'est de ne pas se rentrer dedans ! Nous allons régler cela entre nous, mais Nico a commis une grave erreur de jugement."

Le tour par tour

Le tour par tour du Grand Prix de Belgique 2014
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité