Grand Prix de Belgique - Senna, Hamilton, Button... Top 10 des meilleurs pilotes sous la pluie

Sa seule victoire en Grand Prix, mais quelle victoire ! Avec des solutions qu'on ne voit plus : barre antiroulis déconnectée, direction sans butée pour contrebraquer à l'excès en cas de glissade prononcée... Quatrième sur la grille, le Français vire en tête à Sainte-Dévote. Intouchable pendant 2h26. Jacky Ickx finit 2e à 38", Fittipaldi 3e à un tour, Stewart 4e à 2 tours…

Le Britannique doit gagner sous une pluie torrentielle pour préserver ses chances mondiales. Avec un aplomb formidable, il sort vainqueur du chaos et de Michael Schumacher (Benetton).

C'est au Grand Prix de France que le Belge remporte son premier succès. Trois ans plus tard, il récidive un peu plus au Nord, à Zandvoort. C'est vrai, ses Firestone n'ont laissé aucune chance à un Jackie Stewart (Matra) en Goodyear. Mais ça valait bien le titre de "Rain Master", décerné par les Britanniques.

Des sorties de route et accidents qu'on ne compte plus, sept voitures à l'arrivée et un grand triomphateur en Belgique. Seul Jochen Rindt lui a résisté, brièvement.

Le Britannique gagne pour la première fois avec de la chance en Hongrie en 2006. Son pilotage coulé sort du lot dès que les conditions deviennent précaires. Sa victoire la plus retentissante intervient plus de quatre heures après le départ du Grand Prix du Canada 2011, dans le vent et le froid, en poussant Sebastian Vettel (Red Bull) à la faute. La dernière course à ce jour ayant basculé dans un dernier tour.

Sur l'ancien tracé de 22 km, le départ est donné après deux reports et l'Ecossais, qui ne voulait pas courir, remporte ce qui est considéré comme sa plus belle victoire. Il bat de plus de quatre minutes Graham Hill (Lotus), champion du monde cette année-là, et Jochen Rindt (Brabham), couronné deux années plus tard.

Sur l'ancien tracé (14,1 km) du Grand Prix de Belgique connu pour sa dangerosité, l'Ecossais dompte une pluie battante et prend un tour à tous ses rivaux sauf Bruce McLaren, qu'il devance de 4'54".

C'est sous la pluie que le Britannique ressemble le plus à Senna et à Schumacher par sa capacité à surfer sur une piste détrempée. Il n'a pas son pareil pour passer les bons pneus et il en apporte deux exemples éclatants, au Japon en 2007 et en Grande-Bretagne en 2008.

Sur une piste inondée, l'Allemand s'élance de la 5e place au Grand Prix d'Espagne et double à l'aveugle... Il surfe en ridiculisant ses adversaires, domine avec un échappement cassé et un V10 qui tourne par moments sur 9 cylindres. Il sortira du lot à chaque occasion pluvieuse. Sa spécialité : rouler avec des "slick" sur le gras-mouillé.

Le Brésilien s'était révélé au monde en réalisant un numéro exceptionnel à Monaco en 1984. A chaque course pluvieuse, il donnera le sentiment d'ignorer l'élément aqueux. Sa première victoire intervient au Portugal, un an plus tard, sous un déluge. En 1988, il trouve plusieurs courses humides pour avancer vers son premier sacre. Jusqu'à écoeurer Prost, qui met pied à terre à Silverstone. En 1993, il livre une autre démonstration en passant Michael Schumacher, Karl Wendlinger, Damon Hill et… Alain Prost pour prendre la tête dans un premier tour d'anthologie. Incontestablement LA référence sous la pluie.