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Bonus-malus : Vettel surpuissant, Hamilton K.-O., Leclerc miraculé

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 02/09/2018 à 20:56 GMT+2

GRAND PRIX DE BELGIQUE - Le 13e rendez-vous de la saison aura surtout valu pour ses premières secondes, du crash du départ entre Nico Hülkenberg (Renault), Fernando Alonso (McLaren) et Charles Leclerc (Sauber) et le dépassement sur la voie express de Sebastian Vettel (Ferrari) sur Lewis Hamilton (Mercedes).

Sebastian Vettel in Spa

Crédit: Getty Images

La note : 2/5

Le suspense a duré la moitié d'un tour… L'épreuve échappe au 1/5 pour une seule raison : Sebastian Vettel (Ferrari) a gagné en dépassant Lewis Hamilton (Mercedes).

Le vainqueur : Sebastian Vettel (Ferrari)

Un an après, l'Allemand est revenu pour se venger en écœurant son rival britannique dès le sommet du raidillon. Mais pour faire parler si vite la puissance de son Ferrari, il devait se placer à la perfection dans le sillage de la Flèche d'argent.
Cette magistrale 52e victoire sur un circuit qui respire l'histoire fera date : elle le propulse devant Alain Prost, dans le Top 3 des plus grands vainqueurs du sport, derrière Michael Schumacher (91) et Lewis Hamilton (67).

Le grand battu : Lewis Hamilton (Mercedes)

Le Britannique se doutait le samedi qu'il pourrait être une cible de choix pour une Ferrari dès le premier tour. Sa défaite n'est pas une surprise, mais elle fait bien l'état des lieux des forces respectives avant Monza.

Le grand déçu : Daniel Ricciardo (Red Bull)

Dominé pour la 7e fois de suite par Max Verstappen en qualification, l'Australien a été l'une des victimes du crash du départ. Contraint à l'abandon pour la cinquième fois en cette saison 2018 (seul Brendon Hartley a fait pire), "Dan The Man" apparaît pour la première fois derrière con coéquipier au championnat du monde.

L'optimiste : Esteban Ocon (Force India)

On a bien senti le Français désireux de faire un gros coup au premier tour, au freinage des Combes, histoire de faire parler un peu plus de lui. Tardive, inutile, son attaque a surtout été punitive puisqu'elle a ouvert la porte à Sergio Pérez. Il ne s'en est jamais remis.

L'ingrat : Christian Horner (Red Bull)

Après le fiasco du Grand Prix de Hongrie qui devait consacrer la supériorité du châssis de la RB14, le directeur d'équipe de Red Bull s'est défoulé méchamment sur le moteur Renault. Il faut rappeler l'objectif annoncé de Honda cette saison : la 3e place du championnat du monde des constructeurs…

Les showmen : Ericsson (Sauber) et Hartley (Toro Rosso)

Le Suédois et le Néo-Zélandais nous ont rappelé qu'une bagarre pour P10 peut rendre un Grand Prix intéressant. Leur mano a mano des tours 27 et 28 a été un régal.

Le bonus : le Halo

Le dispositif de sécurité introduit cette saison a éloigné le casque de Charles Leclerc (Sauber) de la roue de la McLaren volante de Fernando Alonso. "Nous n'avions pas besoin de preuves, mais c'est une bonne chose. Nous pouvons mettre fin à la discussion au sujet du halo. Il sauvera des vies", a clamé le double champion du monde de McLaren.

Le malus : Nico Hülkenberg (Renault)

Choix facile. L'Allemand s'est oublié au départ. Pour des ravages analogues à ceux de Romain Grosjean (Lotus) en 2012, l'Allemand n'a écopé que de dix places de pénalité sur la grille de départ du prochain Grand Prix, en Italie. Logique car depuis ses débuts en Formule 1 en 2010, il a rarement fait l'actualité dans ce registre.

Le tweet : Force India, le Phénix

Le chiffre : 0

Comme le nombre de victoire de Fernando Alonso sur le circuit belge.
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