Lewis Hamilton (Mercedes) : "Ferrari nous a répondu, en faisant même mieux"

Lewis Hamilton a pris un coup sur la tête et au moral. Auteur d'un bon départ mais irrésistiblement débordé dès l'entrée de la ligne droite de Kemmel par Sebastian Vettel (Ferrari) au premier tour, sans jamais pouvoir répliquer, le Britannique a fini deuxième avec onze secondes de retard sur le vainqueur allemand, et avec une quantité de questions sans réponse.

Pour lui, les améliorations apportées par Mercedes ce week-end à Spa-Francorchamps (un moteur 15 chevaux plus puissant notamment) sont déjà de l'histoire ancienne. Et une nouvelle série de rectifications sont désormais nécessaires pour revenir à la hauteur des Rouges.

"Nous avons tout donné mais Ferrari nous a tout simplement surpassé et c'était dur de s'aligner sur leurs chronos", a admis l'Anglais, qui reste numéro 1 mondial, avec non plus 24 mais 17 points d'avance sur Sebastian Vettel.

"Je pense que nous avons perdu la course dans le premier tour et au restart. Après ça, c'était fichu. Ils étaient plus rapides dans les lignes droites et il n'y avait rien à faire", a-t-il ajouté.

"Nous sommes venus avec des évolutions, mais malheureusement Ferrari nous a répondu, en faisant même mieux", a-t-il souligné. "Nous devons trouver plus de performance et améliorer tous les domaines où ils sont actuellement plus forts que nous. Mais la bagarre continue et ça rend le sport vraiment excitant."

"Lewis était plutôt impuissant dans le tour 1 - il s'est fait avaler par Vettel dans la ligne droite - et nous n'avons pas pu leur rendre la pareille lorsque Sebastian a réussi à faire une cassure derrière lui au restart, après la période de voiture de sécurité", a noté Toto Wolff, le directeur d'équipe.

"A partir de là, nous avons poursuivi une voiture plus rapide et n'avons pas la vitesse pour la challenger", a constaté le manager autrichien. "Du point de vue de la stratégie, nous avons fait la seule chose possible : tenter l'undercut pour mettre la pression sur Ferrari, mais ils n'ont pas vacillé."

"Il n'y a rien à cacher : nous avons été bien battus par une équipe plus rapide, capable de nous semer avec les deux types de pneus", a résumé le directeur technique, James Allison. A qui il revient d'organiser la riposte.