Grand Prix de Belgique - Sebastian Vettel (Ferrari) s'impose devant Lewis Hamilton (Mercedes)
Mis à jour 26/08/2018 à 18:11 GMT+2
GRAND PRIX DE BELGIQUE - Sebastian Vettel (Ferrari) est de retour aux affaires. Défait en Allemagne, battu en Hongrie par Lewis Hamilton (Mercedes), l'Allemand a signé dimanche son cinquième succès de la saison le Britannique et le Néerlandais Max Verstappen (Red Bull). Cette victoire lui permet de revenir à 17 points du champion du monde en titre.
Le premier tour aura été malheureusement le temps fort de ce Grand Prix de Belgique. Après le spectaculaire 360° de la McLaren de Fernando Alonso en vol plané par-dessus de la Sauber de Charles Leclerc, suite à un freinage complètement raté de Nico Hülkenberg (Renault), Sebastian Vettel a porté une attaque décisive sur le poleman Lewis Hamilton (Mercedes) dans la grande ligne droite avec la toute puissance de son moteur Ferrari pour filer vers une incontestablement 52e victoire, dimanche à Spa-Francorchamps.
C'est simple, jamais l'Allemand n'a eu à trembler lors de cette 13e manche du Mondial, contrôlée pendant 44 tours devant un Britannique qui aura tout tenté. En vain. A l'arrivée, onze secondes ont séparé les deux prétendants au titre mondial, et dorénavant un peu moins au championnat du monde. De 24 points, Vettel a réduit son retard à 17 longueurs sur l'Anglais. Rien de mieux pour galvaniser les tifosi à une semaine pile du Grand Prix d'Italie.
Ocon peut nourrir des regrets
L'évidente supériorité du V6 de Maranello sur son concurrent allemand aurait logiquement conduit Kimi Räikkönen sur le podium sans le ricochet de la Red Bull de Daniel Ricciardo sur sa Ferrari au premier tournant. Aileron arrière endommagé, le Finlandais s'est finalement rendu à l'évidence d'un défi impossible et inutile. Tout comme l'Australien.
Valtteri Bottas (Mercedes), remonté du fond de grille jusqu'à la quatrième place aux dépends de Sergio Pérez (Force India), a signé la belle remontée du jour. Esteban Ocon (Force India), sixième, a nourri le regret d'une attaque illusoire sur Lewis Hamilton au premier tour. Piégé par son coéquipier sur la manœuvre, le Français, qualifié troisième, n'a jamais pu rattraper son erreur.
Poussés par la version ultime du moteur Ferrari, Romain Grosjean et Kevin Magnussen ont montré les limites des Haas, dont le développement a été stoppé, en prenant les 7e et 8e places, devant Pierre Gasly (Toro Rosso), troisième Tricolore dans les neuf premiers.
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