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FORMULE 1 - GP de Belgique - Charles Leclerc (Ferrari) : "Triste que Ferrari soit tombé si bas"

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 29/08/2020 à 10:51 GMT+2

GRAND PRIX DE BELGIQUE - Au vu de la quinzième place de Charles Leclerc et de la dix-septième de Sebastian Vettel vendredi après-midi à Spa-Francorchamps, la Scuderia Ferrari est promise à un désastre samedi. Charles Leclerc s'en montre touché et Sebastian Vettel plus fataliste, et ouvertement incapable jusque-là de régler sa SF1000.

Charles Leclerc (Ferrari) au Grand Prix de Belgique 2020

Crédit: Getty Images

Avant ce Grand Prix de Belgique, Ferrari nous rappelait son quadruplé à Spa-Francorchamps en 1961, un fait unique dans l'histoire de la Formule 1. Il faut craindre qu'elle ait encore à vanter son glorieux passé pour faire digérer un présent misérable, supplier ses tifosi de patienter, encore et encore. Se draper dans des faux-semblants à domicile dans une semaine, à Monza, pour s'autocélébrer dans un "Temple de la vitesse" vide, et plus encore sur ses terres du Mugello pour sa millième participation en Grand Prix, devant trois mille spectateurs. Elle va au-devant d'un désastre sur ces trois circuits exigent puissance et comportement routier. En son sein même, on y trouve des membres reconnaissant l'imminence de cette catastrophe technique et sportive.
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"Ferrari, c'est devenu une équipe de deuxième, troisième zone"

Vendredi a mis en lumière les insolubles carences de la SF1000. L'après-midi, spécialement, à l'heure de la qualification et de la course, auxquelles chaque écurie a conscience de devoir se préparer. Charles Leclerc et Sebastian Vettel ont bouclé la seconde séance d'essais libres du Grand Prix de Belgique au 15e et 17e rangs, à respectivement 1"696 et 1"939. Derrière donc à peu près tout le monde, sauf la Williams du débutant Nicholas Latifi et les Haas de Romain Grosjean et Kevin Magnussen, lancées en piste dans la dernière demi-heure après des changements de moteur. Et à ce tarif-là, on ignore si les Rouges postuleront samedi à une présence en Q3.

"C'est déjà arrivé de trouver une solution le samedi"

Le Monégasque sait déjà que 2021, disputée à quelques détails près avec les machines de cette année, est aussi compromise. Il pourra peut-être se refaire avec les futures monoplaces à effet de sol en 2022. Surtout, son engagement jusqu'en 2024 l'oblige à ménager ses pairs, dire son émoi sans formuler un diagnostic technique lapidaire. "C'est probablement une surprise d'être si loin derrière, spécialement en essais libres 2, a déclaré le poleman de l'édition 2019. Nous avons essayé pas mal de choses. Au début, j'ai essayé quelque chose d'assez agressif en termes de niveau d'appuis aéro, mais ça n'a pas vraiment marché. Nous sommes revenus en arrière."
Le natif de Monte-Carlo fait référence à l'option technique à faible charge aéro que la Scuderia avait testée à Silverstone 1, avec un relatif succès - du moins pour lui - puisqu'il s'était classé troisième. "Je n'attends pas de miracle ce week-end, a-t-il prévenu. Ça n'est pas agréable et c'est triste de voir Ferrari tomber si bas. Nous galérons pas mal avec l'équilibre. Normalement, sous la pluie, ça ne devrait qu'empirer, et les problèmes qu'on a sur le sec sont pires que sur le mouillé..."
Essais libres 2 - Grand Prix de Belgique 2020
"Notre boulot de pilote est de donner le maximum et c'est ce que j'essaie de faire. C'est déjà arrivé que nous ne soyons pas bien le vendredi et de trouver une solution le samedi. J'espère donc que ce sera le cas ce samedi", a-t-il conclu.
L'an dernier, Sebastian Vettel s'est classé deuxième aux essais et en course, et ce résultat est un fort saisissant avec cette époque. Ce dont, en revanche, il ne s'est pas étonné à travers la liberté de langage qui est désormais la sienne en tant que futur-ex pilote des Rouges. "Bien sûr, c'est sans surprise, a-t-il dit. C'est ça sur chaque circuit. La voiture est très difficile à conduire. Je pense pas que nous ne sommes pas encore à notre place, c'est pourquoi nous allons chercher d'autres options possibles de set-up. Nous en avons essayé pas mal cet après-midi et nous allons repartir de zéro pour tenter de quelque chose de nouveau samedi."
Perdu pour perdu, l'Allemand ne se dit pas défavorable à la pluie. Il juge que "c'est une chance de secouer le peloton."
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