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Grand Prix de Belgique | Les notes : Max Verstappen (Red Bull) insolent, Esteban Ocon et Pierre Gasly lumineux

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 30/07/2023 à 21:55 GMT+2

L'histoire belge s'est terminée par une nouvelle victoire de Max Verstappen (Red Bull), qui a diverti son monde en piste avec son DRS, et à la radio par ses excès d'autorité. On peut au moins le remercier pour ça. Les Bleus, Esteban Ocon et Pierre Gasly (Alpine), ont été inventifs en dépassements. En bas de l'échelle, on retrouve un Carlos Sainz (Ferrari) intransigeant et trop orgueilleux.

Max Verstappen (Red Bull) au Grand Prix de Belgique 2023

Crédit: Getty Images

Max Verstappen (Red Bull, 1er) : 8/10

Dans un autre monde. Juste prudent au départ, puis démonstratif dans les dépassements à coups de DRS-massue, et insolent à la radio : la tornade Max a déferlé pour la huitième fois de suite. Wolff a raison : il a une Formule 1 et les autres des Formule 2…

Sergio Pérez (Red Bull, 2e) : 7/10

14 tours en tête, c'est la dimension de son rêve dorénavant. Le premier pit stop laborieux n'a rien changé : 22 secondes, l'addition est lourde à l'arrivée. Et encore, Verstappen a levé le pied à la fin. Horner lui avait rappelé sa mission : il est là pour finir deuxième, en course et au Championnat du monde. "Job done". Alonso est à 40 points au championnat.

Charles Leclerc (Ferrari, 3e) : 7/10

Il tient la baraque chez les Rouges depuis cinq courses. Il a fait le maximum possible en maitrisant l'usure de ses pneus sans le moindre repère après la qualification, et on sait que ça peut être compliqué chez Ferrari.

Lewis Hamilton (Mercedes, 4e) : 7/10

Pas dans le rythme des Red Bull, ni celui de la Ferrari du Monégasque, qui lui a collé 17 secondes en tout. Il a fait tout ce qu'il a pu, en ressortant même le coup du serpent.

Fernando Alonso (Aston Martin, 5e) : 8/10

Il avait tapé lors du sprint et il a failli se sortir encore tout seul, sur une bordure traitresse. Du très bon "Nando", avec un peu de surpilotage. Et toujours team player quand il s'agit de féliciter les gars après un pit stop rondement mené.

George Russell (Mercedes, 6e) : 6,5/10

Un beau dépassement à la serpe sur Stroll (Aston Martin) aux Combes, Toujours aussi propre et agréable à regarder.

Lando Norris (McLaren, 7e) : 6/10

Une grosse galère et quelques fulgurances, comme son extérieur réjouissant sur Sargeant (Williams) au n°8.
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Lando Norris

Crédit: Getty Images

Esteban Ocon (Alpine, 8e) : 8,5/10

Une affaire bien gérée, qui fait encore un bien fou à l'équipe 24 heures après le top 3 de son coéquipier en sprint. Il a mystifié Yuki Tsunoda (AlphaTauri) aux Combes, non pas au freinage comme on le voit toujours, mais dans la courbe même. Il trouve des opportunités où il n'y en a normalement pas.

Lance Stroll (Aston Martin, 9e) : 5/10

Il n'a jamais piloté dans la même division que son coéquipier, qui a montré ce qu'il aurait dû tirer de son AMR23. Russell, Gasly, Tsunoda, Ocon : doublé par trop de monde.

Yuki Tsunoda (AlphaTauri, 10e) : 8,5/10

Un vrai festival, sans bizarrerie. Le nouveau Yuki serait-il arrivé ? Challengé, doublé sans s'énerver, et finalement solide 10e. Loin, loin, devant Ricciardo (AlphaTauri). Il va passer des vacances tranquilles.

Pierre Gasly (Alpine, 11e) : 8,5/10

Zéro point malgré tout le mal qu'il s'est donné. Et le spectacle offert. Un mano a mano de trois virages dans les n°12, 13 et 14 pour venir à bout de la Williams d'Albon. Une performance qui ne rapporte rien mais ajoute des sourires dans le garage.

Valtteri Bottas (Alfa Romeo, 12e) : 5,5/10

Le pilote fantôme. Invisible mais pas transparent : il a fait le plus important en évitant Tsunoda au départ et à partir de là, il a déroulé un plan sans accroc au volant d'une monoplace pas du tout faite pour Spa.

Guanyu Zhou (Alfa Romeo, 13e) : 5/10

Cette fois, il n'a pas fait parler de lui. Il finit à moins de deux secondes de son équipe-taulier.

Alexander Albon (Williams, 14e) : 6,5/10

C'est vraiment plaisant de le voir dans les bagarres, parce qu'il est absolument réglo. La Vmax de sa machine caricature trop ses performances. Il était intouchable dans les lignes et en souffrance partout ailleurs. Joli baroud d'honneur mais sur le tard.

Kevin Magnussen (Haas, 15e) : 5/10

Il a subi lui aussi la dégradation de ses pneus et s'est défendu sans faire de vague.

Daniel Ricciardo (AlphaTauri, 16e) : 4,5/10

Il voulait revenir pour savoir et on commence à se demander si ça en valait la peine. Tsunoda lui colle 8 places en qualification et 23 secondes en course. Dépassé par Hülkenberg (Haas), Zhou (Alfa Romeo), Albon (Williams)… pas très bon pour ses ambitions le jour où Pérez fait un sans-faute.

Logan Sargeant (Williams, 17e) : 5/10

A 12 secondes de son coéquipier sous le drapeau à damier, ce n'est pas énorme. Fourvoyé par les stratèges (on connait pourtant les qualités de James Wolves), il a perdu les quelques places gagnées au début en stoppant trop tard.

Nico Hülkenberg (Haas, 18e) : 5,5/10

Parti de la pit lane et battu par la dégradation de ses pneus. Une grosse résistance à Alonso (Aston Martin) et le frisson d'un meilleur tour, au 26e passage.

Carlos Sainz (Ferrari, abandon) : 4/10

Un problème d'amour propre. Eclipsé par son coéquipier poleman et attaqué par un débutant, même s'il s'agit d'Oscar Piastri (McLaren), c'est trop pour lui. Il n'a pas esquissé de coup de volant salvateur au n°1. La responsabilité de ce pilote d'expérience est plus engagée car viser l'intérieur est un risque connu à Spa, depuis longtemps.

Oscar Piastri (McLaren) : 5/10

Au bout d'un week-end jusque-là remarquable, il a vu un trou de souris au départ, mais Carlos Sainz (Ferrari) n'était pas disposé à le laisser faire. Crier au scandale n'est pas le genre de la maison. Il préfère se dire que le métier rentre.
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