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"La fidélité importante"

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ParEurosport

Mis à jour 14/04/2011 à 17:58 GMT+2

Impressions de pilotes et membres d'équipes avant le Grand Prix de Chine, 3e manche du Mondial 2011, disputée ce week-end. Lewis Hamilton évoque en particulier le cap important qu'il considère avoir passé chez McLaren.

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Crédit: Eurosport

Sebastian Vettel (Red Bull) : "On se sent bien après les deux dernières courses. On va essayer de faire durer ces sensations."
Adrian Newey (Red Bull, directeur technique) : "La vérité est que notre système en est à ses balbutiements. Nous ne sommes pas une équipe de constructeur automobile, nous devons développer le KERS nous mêmes, ce qui n'a jamais été dans notre domaine d'expertise par le passé. Nous faisons aussi avec des ressources limitées, un budget limité et avec expérience limitée, nous sommes sur une pente d'apprentissage raide. Combien de temps mettrons-nous pour parvenir au sommet, ça reste à voir. (en Malaisie) Mark [Webber] a eu un problème inédit dans le tour de formation. Avec Seb [Vettel], nous avons aurions pu continuer de le faire fonctionner mais c'était mieux du point de vue sécurité de le désactiver."
Lewis Hamilton (McLaren) : "Dans les deux courses, nous avons vu que Red Bull n'a pas pu exploiter son plein potentiel, et je pense que c'est important de continuer de leur application la pression pour s'assurer qu'il ne peuvent pas se permettre de faire d'erreur. On m'a dit que, de tous les pilotes qui ont couru pour une seule équipe dans toute leur carrière, je suis celui qui a disputé le plus de grands prix. On m'a dit que Jim Clark en a fait 72 pour Lotus, et la Malaisie était ma 73e pour McLaren. Ça me rend en même temps très humble : je n'ai jamais vu Jim Clark courir mais je sais qu'il sera toujours considéré comme l'un des plus grands, en même temps qu'un pilote fidèle à Lotus. La fidélité est extrêmement importante et je suis fier d'être mentionné dans la même lignée.
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2011 GP de Malaisie McLaren Ferrari Hamilton Domenicali

Crédit: AFP

Jenson Button (McLaren) : "J'adore le circuit de Shanghai et la ville elle-même. La piste est moderne, avec deux aspects intéressants. Le premier virage est assez unique : on entre en 7e, et on descend les rapports au fur et à mesure que le virage se referme. C'est très long, il faut être patient, et il y a une petite bosse à droite à l'entrée, ce qui le rend piégeur. Même sans le DRS dans la grande ligne droite, il y aura beaucoup d'opportunité de dépassements, surtout si on voit le même genre de bagarre qu'en Malaisie."
Martin Whitmarsh (McLaren) : "Nous testerons des pièces vendredi avec l'intention de les valider pour la course."
Nick Heidfeld (Renault) : "On avait une bonne amélioration à Sepang, mais le développement pour Shanghai (principalement aéro) n'est pas aussi important. Cela dit, je crois que notre voiture va marcher sur ce circuit parce qu'on a une bonne vitesse maxi (Vmax) et ça doit payer sur le long bout droit de retour."
Vitaly Petrov (Renault) : "L'équilibre de la voiture me convient très bien en ce moment. Elle est facile à conduire et je pense qu'on sera compétitifs."
Eric Bouillier (Renault GP, directeur d'équipe) : "Si notre week-end se passe proprement pour les deux voitures, on peut espérer batailler pour de gros points et, pourquoi pas, pour un autre podium ! Ce qui compte surtout, c'est que ces podiums ont été obtenus sur deux circuits très différents avec deux pilotes différents. Ce qui démontre que notre voiture possède des qualités d'adaptation."
James Allison (Renault GP, directeur technique) : "La voiture de l'an dernier avait pour caractéristique de bien se comporter avec beaucoup de carburant et il semble que ce soit vrai aussi pour la R31. Mais il nous reste beaucoup de travail, à la fois sur les performances en qualifications et sur le rythme de course, avant de pouvoir nous considérer comme vraiment compétitifs."
Fernando Alonso (Ferrari) : "Nous voulons toujours lutter pour la victoire. Mais en ce moment, la Red Bull de Vettel paraît inaccessible (...) Le problème est général. Nous sommes très lents le vendredi, lents le samedi, et lents le dimanche aussi. Mais le dimanche, cela se passe un peu mieux car nous faisons 55 tours de qualification, alors que les autres essaient de gérer un peu plus leurs pneus, leur mécanique. Nous avons une voiture forte, que nous avons préparée tout l'hiver pour s'exprimer à 100% en course. C'est pour ça que nous sommes un peu plus hauts en course. Nous avons une voiture très robuste, capable de rouler au maximum au niveau moteur, freins, boîte de vitesses. La F150° Italia a au moins cet avantage, elle est très fiable."
Felipe Massa (Ferrari) : "Nous avons constaté des progrès de la première course sur la deuxième, même si nous n'avons pas démarré plus haut sur la grille. Nous avons encore souffre en qualification en Malaisie, mais nous avons mieux performé en course comparé à l'Australie. Nous avons concurencé des voitures plus rapides en qualification. Ici, nous avons de nouvelles pièces, mais rien de majeur. Les 'marbles' ? A partir de la mi-course, c'est très facile d'y aller et de finir sa course là. La situation avec ces bouts de gommes est bien pire que l'an dernier en raison de la haute dégradation des pneus. Ça ne rend pas la vie facile ; c'est comme piloter sur du sable."
Michael Schumacher (Mercedes) : "Nous apprenons à chaque tour, nous arrivons donc avec l'esprit ouvert et l'ambition de faire mieux que lors des deux premières courses."
Nico Rosberg (Mercedes) : "Le circuit est réjouissant et j'en garde de bons souvenirs : j'avais fini 3e l'an dernier. J'aurais pu mieux me qualifier en Malaisie, je sais que la voiture vaut mieux quand tous les systèmes fonctionnent correctement dans la voiture (ndlr : KERS et DRS)."
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