GP de Grande-Bretgane | "Quelque chose nous échappe" : Mercedes nulle part, Lewis Hamilton s'en remet à Mick Schumacher

Mercedes avait "pris une claque" aux dires de son patron, Toto Wolff, au Grand Prix d'Autriche, dimanche dernier. C'est parti pour être pire en Grande-Bretagne, où l'écurie allemande a régressé au vu de l'incapacité de Lewis Hamilton et George Russell à rouler sans glisser, et dans la même seconde que Max Verstappen (Red Bull) vendredi. Tout ça avec un nouvel aileron avant… Une énigme totale.

Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix de Grande-Bretagne 2023

Crédit: Getty Images

Mercedes avait rarement connu une journée aussi fantômatique. Devant leur public, Lewis Hamilton et George Russell ont squatté la seconde moitié du tableau de résultats, en essais libres 1 comme 2, vendredi à Silverstone.
Lando Norris (McLaren) avait raison d'ambitionner d'être le Britannique le mieux classé de son Grand Prix de Grande-Bretagne, dimanche : le septuple champion du monde et son coéquipier n'ont même pas roulé dans la même seconde que la Red Bull de Max Verstappen, dont ils espéraient se rapprocher un peu plus, ce week-end, grâce à un aileron avant redessiné. Déjà inconduisibles en fin de semaine dernière en Autriche, les W14 ont paru régresser malgré cette nouveauté.
"Nous nous battons toujours avec la même chose tout le temps : c'est une voiture éprouvante à piloter, a commenté le septuple champion du monde, pour crash.net. Quoiqu'on change aux réglages, ça continue d'être une voiture éprouvante à piloter. Sur un tour, je n'ai pas senti d'amélioration en changeant de pneus, ce qui montre que quelque chose ne va pas. Quelque chose nous échappe", a constaté l'Anglais de 38 ans, relégué à 1"168 (12e) en essais libres 1 et à 1"205 (15e) en essais libres 2.
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Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix de Grande-Bretagne 2023

Crédit: Getty Images

Mick Schumacher encore à la rescousse

"Notre long run n'a pas semblé trop mauvais, c'est au moins un point positif, a-t-il ajouté. La dernière partie de mon relais commençait à être plus constante, pour une raison ou une autre : ça pouvait être le vent, l'équilibre de la voiture, ou moi qui m'habituais à l'équilibre. Ça n'était pas génial, pour être honnête. Mais cela a dû être pire pour les autres car ils n'étaient pas aussi rapides ou avaient potentiellement plus de dégradation pneumatique. Cette piste demande de peser les choses et de faire des compromis sur tout le tour. Il y a un tel avantage à trouver sur l'équilibre et la fenêtre (de réglages) est si grande..."
Comme souvent, l'usine de Brackey va attaquer une longue nuit d'analyse des data. Et de "roulage" virtuel, pour tester des réglages. "Mick (Schumacher) va bosser au simulateur, j'espère donc que nous aurons quelques réponses", a conclu Lewis Hamilton, qui avait loué la contribution de l'Allemand lors du Grand Prix d'Espagne.
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