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GP de Hongrie : Fernando Alonso (Ferrari), 5e en qualification, se sent miraculé

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 28/07/2013 à 01:00 GMT+2

Pour Fernando Alonso (Ferrari), sa cinquième place sur la grille de départ du Grand Prix de Hongrie est un moindre mal. Il sait qu'il doit réduire en course la distance qui le sépare de Sebastian Vettel (Red Bull).

2013 GP de Grande-Bretagne Ferrari Alonso

Crédit: Ferrari S.p.A.

A l’image de ces dernières semaines, le nom de Sebastian Vettel est revenu sans cesse dans les mots de Fernando Alonso à l’issue de sa cinquième place obtenue lors des qualifications du Grand Prix de Hongrie samedi. Vettel est devenu le cauchemar de l'Espagnol ces trois dernières saisons. Après avoir laissé filer deux titres de champion du monde à l’Allemand (Red Bull), le pilote Ferrari ne veut pas voir se répéter une troisième fois ce maudit scénario.

"Notre adversaire se nomme Vettel : Le but est d'arriver à la trêve estivale avec le moins de retard possible sur lui et nous savons que cela passe par le départ dimanche", souligne Alonso avant d’ajouter que "c’est déjà un demi-miracle, étant donné que j'étais 8e au Nürburgring et 10e à Silverstone. C'est donc une bonne nouvelle, de plus nous allons commencer du côté propre de la piste alors on ne sait jamais." Malgré une troisième séance d’essais libres très légère samedi matin et le risque de sacrifier un peu son rythme de course, Alonso n’a pas affolé le chrono (+0’’403 sur la Mercedes de Lewis Hamilton) lors des qualifications.

"Prendre de l'avance sur Vettel n'est pas obligatoire, mais presque"

Le départ du GP de Hongrie s’annonce comme l’un des moments clés de cette saison 2013 car les opportunités de dépasser ses concurrents seront rares lors de la course. Alonso ne veut pas partir en vacances avec davantage de points de retard (34 actuellement) sur son rival numéro 1 au classement du championnat du monde : "Nous tenterons d'optimiser l'adhérence pour gagner quelques places supplémentaires au départ."
"Si nous faisons un bon freinage au premier virage, il y aura moyen de mettre Vettel en difficulté, assure encore l'Espagnol. On sait que la course sera difficile et ouverte. On ne connait pas ces pneus dans leur globalité, ni les températures que nous aurons. Les stratégies seront très ouvertes, avec 2, 3 ou 4 arrêts, il sera possible de se battre pour le podium. Prendre de l'avance sur Vettel n'est pas obligatoire, mais presque."
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