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Bonus-malus : Hamilton a délogé Rosberg, Verstappen a énervé Räikkönen

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 25/07/2016 à 17:10 GMT+2

GRAND PRIX DE HONGRIE - En un virage, Lewis Hamilton (Mercedes) a pris la place de Nico Rosberg en tête de la course et du Mondial, dimanche au Hungaroring. Dans un final de forcené, Max Verstappen (Red Bull) a résisté à Kimi Räikkönen (Ferrari) et s'est moqué de lui après l'arrivée. Voici ce que l'on retiendra de la 11e manche du Mondial.

Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix de Hongrie 2016

Crédit: Daimler AG

La note : 2/5

Il ne fallait pas rater les deux premiers virages. Après ça, on pouvait éteindre la télé et aller se promener.

Le vainqueur : Lewis Hamilton

Le Britannique de Mercedes avait reconnu samedi qu'il était temps pour lui de faire un bon départ. Celui qu'il a réalisé lui a apporté sa 48e victoire sur un plateau.
Il n'a rencontré que trois contrariétés. D'abord lorsque Mercedes lui a demandé de hausser le rythme pour éviter de s'exposer au second pitstop anticipé (8 tours) de Daniel Ricciardo (Red Bull). Au 54e tour, Esteban Gutiérrez (Haas) l'a bloqué dans le trafic et agacé. Enfin, au 63e tour, il a fait un off au virage n°12, réduisant son avance sur son coéquipier à 0"6.

Le dépassement : Nico Rosberg

Une belle manœuvre sur Daniel Ricciardo pour reprendre P2 au virage n°2. En laissant l'Australien s'enfermer à la corde derrière Hamilton pour mieux le contourner à l'extérieur. Malin.

Le performer : Fernando Alonso

Sous le signe du chiffre 7, l'Espagnol a été d'une régularité impressionnante tout le week-end.

Le battu : Kimi Räikkönen

Il a compromis sa course dès la qualif (14e) et après Montmelo et Spielberg, il s'est encore heurté au mur Max Verstappen (Red Bull). Sixième au final.

L'insolent : Max Verstappen

Le Néerlandais a donc résisté jusqu'au bout, comme un possédé, à un Finlandais pas très "Iceman" à la radio. Ce qui l'a autorisé à en rajouter à l'arrivée : "Kimi s’est plaint ? Au moins, c'est bien de l'entendre enfin parler !"

Le déçu : Jolyon Palmer

Le Britannique de Renault sait qu'il a laissé échapper son premier point en carrière dans une faute personelle.

Le gaffeur : Daniil Kvyat

Est-ce la victoire et le leadership de Pierre Gasly, samedi en GP2, qui l'a affolé ? Le Russe de Toro Rosso a raté son départ et a fait un excès de vitesse en pilant trop tard au radar lors de son premier arrêt au stand. 5 secondes de pénalité et une cote encore en baisse.

Le bonus : L'explication (tardive mais utile) de Nico Rosberg

Pour ce qui est des double drapeaux jaunes (en qualification), la consigne est de ralentir de manière significative et c'est ce que j'ai fait : 20 km/h de moins qu'au tour précédent, j'ai levé le pied 30 mètres avant mon point de freinage habituel, et après j'ai réaccéléré dès que je suis arrivé à la corde. Ce que j'ai fait est très clair, évident, et c'est bien pour cette raison que je n'ai pas été pénalisé.

Le malus (1) : La désobéissance de McLaren

Jenson Button confronté à un problème hydraulique, McLaren lui a expliqué comment le résoudre, sans le faire rentrer ensuite comme l'exige la FIA depuis la polémique Mercedes à Silverstone. Le Britannique a donc écopé d'un drive through, pas plus pénalisant qu'une rentrée au stand et c'est pourquoi McLaren a superbement ignoré le règlement.
JB a dénoncé la sanction comme injuste en parlant de son souci d'accélérateur coincé au 2e tour mais il sait qu'il a enfreint l'esprit du règlement. Son explication visait à légitimer n'importe quel conseil à l'avenir, sous couvert de sécurité.
La FIA doit maintenant aménager le règlement s'il le faut et surtout durcir la sanction en cas de désobéissance. En imposant un recul de position sur la grille de la prochaine course par exemple.

Le malus (2) : le doigt d'honneur de Lewis Hamilton

Retenu par un Esteban Gutiérrez (Haas) antisportif, le Britannique s'est abandonné à sa colère au 54e tour dans un geste peu élégant.
"Etre champion du monde ne te donne pas le droit d'être irrespectueux envers tes rivaux", lui a écrit le Mexicain.

Ces stats qui mettent Lewis Hamilton au défi

Jamais le titre n'a échappé au vainqueur des quatre premières courses du championnat et jamais depuis Michael Schumacher en 2004 le vainqueur du Grand Prix de Hongrie n'a été champion à la fin de la saison.

La déclaration : Fernando Alonso

Nous sommes les meilleurs des autres, sachant que les Mercedes, les Red Bull et les Ferrari sont hors d'atteinte pour le moment.

Le point au championnat

Hamilton ravit la première place à Rosberg, en tête depuis l'ouverture du Mondial. Ricciardo monte sur le podium, duquel il fait descendre Räikkönen.
1-Hamilton 192 pts, 2 Rosberg 186 pts, 3-Ricciardo 115 pts, 4-Räikkönen 114 pts, 5-Vettel 110 pts
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