Formule 1 - Charles Leclerc (Ferrari) écrase la qualification à Monaco, Max Verstappen (Red Bull) seulement quatrième
Mis à jour 28/05/2022 à 18:43 GMT+2
GRAND PRIX DE MONACO - Charles Leclerc (Ferrari) n'a laissé que des miettes. Intouchable ou presque depuis le début du week-end, le Monégasque a largement dominé la qualification, ce samedi, pour s'adjuger une cinquième pole cette saison. Le local a devancé son coéquipier, Carlos Sainz. Verstappen s'est classé 4e derrière Pérez (Red Bull) dans le chaos.
Une nouvelle pole position pour Charles Leclerc, en plein chaos à Monaco. Mais cette fois-ci, il en profitera bien, dimanche, car il n'a pas été la source de la confusion qui a abrégé la session déterminante pour la grille de départ. Samedi, dans les rues de la Principauté, une ambiance fébrile régnait lors de la dernière minute de la Q3. Le Monégasque détenait la pole et ses deux plus proches rivaux, son coéquipier Carlos Sainz et Sergio Pérez (Red Bull), étaient lancés à l'assaut de son chrono lorsque le Mexicain est parti en tête-à-queue au virage du Portier. Arrivé trop vite dans ce virage qui débouche sur l'entrée du tunnel, "Checo" a tapé le rail à l'extérieur, et l'Espagnol, qui le suivait n'a pu l'éviter.
La session stoppée au drapeau rouge, le natif de Monte-Carlo, qui avait attaqué son ultime tour juste devant la Red Bull n°11 et la Ferrari n°55, a pu rentrer sans encombres à son stand, où la Scuderia l'attendait pour le féliciter chaudement, tandis que dans une scène de désolation, les concurrents s'agglutinaient sans aucune chance de passer le barrage des épaves bleu marine et rouge. Dont Max Verstappen (Red Bull), en retrait dans toutes les séances d'essais depuis vendredi, mais pointé en avance sur la pole position de Charles Leclerc après le secteur 1.
Norris assure, les Mercedes en rechute
L'an dernier, Charles Leclerc avait stoppé définitivement la Q3 en tapant à la sortie du secteur de la piscine. Et il l'avait payé cher le lendemain, puisque son équipe n'avait pas correctement évalué les dégâts sur sa machine, victime d'un bris de transmission dans le tour de mise en pré-grille. D'ici le départ, dimanche à 15h, Ferrari va devoir cette fois réparer la F1 75 de son coéquipier, et Red Bull remettre en état la RB18 de Pérez, la plus endommagée. Des réparations importantes pourraient rejeter les deux pilotes en fond de grille ou les obliger à partir de la pit lane.
Avant ce coup de théâtre, seuls les pilotes de Ferrari et de Red Bull étaient capables de viser la pole, et le reste de la hiérarchie du top 10 n'a pas réellement souffert de ce contre-temps. Lando Norris (McLaren), régulièrement le meilleur des autres depuis vendredi, a décroché une cinquième place méritée avec un tour à 0"473. Cela contraste, une fois de plus, avec la prestation laborieuse de son coéquipier Daniel Ricciardo, sorti dès la Q2 avec le 14e temps et plus proche que jamais de la fin de son aventure avec l'écurie de Zak Brown.
Les Mercedes en rechute, faute de grip à l'arrière, après l'embellie du Grand Prix d'Espagne, George Russell a complété la troisième ligne avec le sixième temps à 0"736, devant le vétéran Fernando Alonso (Alpine) et son coéquipier, Lewis Hamilton, alors que Sebastian Vettel (Aston Martin) et Esteban Ocon (Alpine) ont complété le top 10.
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