Grand Prix de Monaco | Max Verstappen (Red Bull) et Esteban Ocon (Alpine) en contrôle, Ferrari à l'envers
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Mis à jour 28/11/2023 à 11:44 GMT+1
Max Verstappen (Red Bull) et Esteban Ocon (Alpine) ont déroulé un plan bien huilé, dimanche à Monaco, où Fernando Alonso (Aston Martin) a tenté l'art du contre-pied. D'autres ont tout fait à l'envers, sans faire exprès. Des noms ? Carlos Sainz, Charles Leclerc (Ferrari) Sergio Pérez (Red Bull) et Kevin Magnussen (Haas)…
Fernando Alonso, Max Verstappen y Esteban Ocon en el Gran Premio de Mónaco
Crédit: Eurosport
Esteban Ocon (Alpine) : 9
Lui et Alpine avaient compris dans quelle catégorie ils boxaient, et ils ne se sont pas trompés d'adversaires en ciblant Carlos Sainz (Ferrari) et Lewis Hamilton (Mercedes). Timing lumineux pour passer les "intermédiaire" et petit coup d'accélérateur sur les chronos pour décourager Hamilton. Premier Français sur le podium à Monaco depuis Olivier Panis en 1996. Tout simplement historique.
Max Verstappen (Red Bull) : 8
Il est donc bien capable d'être calme quand les circonstances l'exigent. Parfaitement géré par son stand lorsque la pluie est survenue, il a (encore) ce petit coup de pouce de la chance, au Portier. Super maîtrise, bon karma.
Fernando Alonso (Aston Martin) : 7
Il n'était pas là pour faire deuxième, mais c'est sa place à l'arrivée. En stratège de l'extrême, il a fait tout le contraire de Max Verstappen (Red Bull), et espérant un reset à coup de voiture(s) de sécurité. Raté, mais sortir un week-end comme ça à 42 ans, c'est beau !
Lewis Hamilton (Mercedes) : 6,5
Il s'en est sacrément bien sorti avec cette W14 raide, instable sur les bosses et difficile à garder sur la piste.
Lando Norris (McLaren) : 6
Stoppé juste avant la pluie, il méritait mieux. Il a passé son coéquipier et Yuki Tsunoda (AlphaTauri) pour P9.
Oscar Piastri (McLaren) : 6
Un petit cran au-dessous de son coéquipier mais une première réussie en Principauté dans ces conditions dantesques.
Charles Leclerc (Ferrari) : 5
Il a traîné sa pénalité de samedi comme un boulet et n'a pas pris son destin en main au tournant pluvieux de la course. Pour Ferrari, il y avait 90% de chance que la voiture de sécurité tôt ou tard... Passé par les Mercedes au stand, il n'a pas rué dans les brancards à l'arrivée. Inquiétant.
Pierre Gasly (Alpine) : 5
Un ton au-dessous de son coéquipier. Sur le sec comme le mouillé. Attention…
Valtteri Bottas (Alfa Romeo) : 5
Le taulier des années Mercedes était là. Le premier à décider de rentrer prendre des "intermédiaire". Une course solide mais une voiture de trop devant lui.
Nyck de Vries : 5
Course solide, sans erreur. Le Néerlandais signe son meilleur résultat de la saison et fait redescendre la pression.
Yuki Tsunoda (AlphaTauri) : 5
P9 sur le sec devant les McLaren, il n'a pas su gérer ses températures de freins sur le mouillé. Limité techniquement comme ça peut lui arriver.
George Russell (Mercedes) : 4,5
Une erreur lourde de conséquence au 55e tour alors qu'il était devant son coéquipier et Esteban Ocon (Alpine). Ce podium aurait pu être l'arbre qui cache la forêt. La nouvelle version de la W14 l'a mis en grande difficulté.
Guanyu Zhou (Alfa Romeo) : 4,5
Une course expérimentale, sans grand relief. Il n'a pas fructifié ses "tendre" au départ et est reparti en queue de peloton en "dur".
Alexander Albon (Williams) : 4,5
Il a tenu ses "medium" 18 tours, presque des fois moins qu'il fallait. Sans rythme ensuite, en "dur" comme en "intermédiaire".
Carlos Sainz (Ferrari) : 4
Calimero avec une grosse dose de mauvaise foi. En perdition derrière Ocon, énervé après les stratèges, et un hommage au Trophée Andros sous la pluie dans l'impasse de Mirabeau… Pas de maîtrise.
Nico Hülkenberg (Haas) : 3
Pour le revenant allemand, l'expérience ne sert manifestement pas à grand-chose. Attaque sortie de nulle part sur Logan Sargeant (Williams) au 1er tour, pénalité de 5 secondes oubliée par son équipe. D'où la deuxième pénalité... Pas sérieux.
Kevin Magnussen (Haas) : 3
Un joli dépassement sur Logan Sargeant (Williams) en bas de Mirabeau, puis la panne de cerveau. Encore en slicks sur le mouillé au 57e tour... Il attendait une voiture de sécurité. Fascinant.
Logan Sargeant (Williams) : 2,5
Monaco est un terrain de jeu trop difficile pour lui. En implosion totale face à Kevin Magnussen (Haas), Lance Stroll (Aston Martin) et Sergio Pérez (Red Bull) au 18e tour. Mais parfait avec les leaders pour se laisser prendre un tour.
Lance Stroll (Aston Martin) : 2
Il faut être désespéré pour tenter de passer dans un trou de souris à l'épingle, dès le premier tour. Problème de frein sur le sec comme le mouillé, "week-end de merde", comme il l'a dit. Fernando Alonso avait la même voiture. Elle est bien loin l'excuse du début de saison.
Sergio Pérez (Red Bull) : 1
Partir 20e et finir 16e avec une Red Bull, avec deux abandons à la clé, c'est franchement faible. Des attaques médiocres, des commentaires insupportables à la radio. Rien pour plaire.
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