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Bonus-malus : La baraka de Rosberg, la poisse d'Hamilton, la bêtise de Kvyat

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 01/05/2016 à 20:38 GMT+2

GRAND PRIX DE RUSSIE - Nico Rosberg (Mercedes) s'est promené comme rarement dimanche à Sotchi, Lewis Hamilton (Mercedes) n'a une nouvelle fois pas été épargné et Daniil Kvyat (Red Bull) a fait n'importe quoi. Nos bonus et nos malus.

Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix de Russie 2016

Crédit: Panoramic

La note : 2/5

Du rififi au départ et franchement pas grand-chose après. Des dépassements de Valtteri Bottas (Williams) et Lewis Hamilton (Mercedes) sur Kimi Räikkönen (Ferrari) mais une course poursuite avortée entre les Mercedes.

Le vainqueur : Nico Rosberg

Le week-end de loin le plus confortable de sa carrière. En pole position dans un fauteuil le samedi, l'Allemand n'a rien eu à craindre pendant 53 tours à part un problème technique que Mercedes n'a pas voulu préciser. Le moment le plus délicat fut son restart et son pit stop, c'est dire. Lewis Hamilton ne lui a jamais fait peur. Premier Grand Chelem en carrière et 43 points d'avance au championnat sur le Britannique. Un rêve.

Le battu : Lewis Hamilton

Percuté au départ des deux derniers Grands Prix, le Britannique - parti 10e - a évité les écueils pour se poster 5e au premier tour. Mais une fois Felipe Massa (Williams), Kimi Räikkönen (Ferrari) et Valtteri Bottas (Williams) effacés, il était trop tard. Son baroud d'honneur interrompu, il est surtout heureux de ne pas avoir abandonné. A 43 points de Nico Rosberg après quatre courses, ça devient très très compliqué pour lui.

L'attaquant : Lewis Hamilton

Le Britannique a fait le spectacle en passant Kimi Räikkönen et Valtteri Bottas.

Le dépassement du Grand Prix

Celui de Kimi Räikkönen sur Valtteri Bottas au premier freinage, au départ. Le pilote de Ferrari a fait un changement de ligne au dernier moment pour passer de l'extérieur à l'intérieur et ainsi piéger son collègue de Williams. Du grand art.

Le vilain

La torpille russe est de retour. Daniil Kvyat (Red Bull) était reparti de Chine rempli de morgue après la leçon d'opportunisme donnée à Sebastian Vettel (Ferrari). La réalité d'un baquet 2017 déjà perdu et l'excitation du sol natal ont fait le reste et l'Allemand en a encore pâti. Un attentat qu'il va devoir justifier auprès de sa victime préférée qu'il a promis d'aller voir. Son coéquipier Daniel Ricciardo, victime par ricochet, exige également des excuses. Un Grand Prix qui lui a fait énormément de mal.

Le bonus : La 6e place de Fernando Alonso

L'Espagnol s'est faufilé au départ, mais à la différence de l'épreuve précédente sa McLaren n'a pas décliné au fil des tours. Il a juste bénéficié des abandons de Vettel et Verstappen. Un superbe résultat pour ses premiers points depuis le GP de Hongrie 2015.
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Fernando Alonso (McLaren) au Grand Prix de Russie 2016

Crédit: McLaren

Le malus : La consommation prépondérante

La voiture de sécurité a neutralisé trois tours mais trop de pilotes ont dû faire attention à la consommation, ce qui a bridé des pilotes comme Kimi Räikkönen face à Lewis Hamilton en fin de course.

Le regret : L'abandon de Max Verstappen

Le Néerlandais de Toro Rosso aurait dû faire un beau 6e mais une défaillance de son moteur Ferrari ne lui a pas permis de concrétiser.

La stat : La 1re ligne déterminante

29 des 30 derniers vainqueurs sont partis de la première ligne. Sebastian Vettel (Ferrari), parti 3e en Hongrie en 2015, est l'exception à cette règle.

La déclaration : Daniil Kvyat

Je suis désolé pour Seb [Vettel] et aussi pour l'équipe. Ce n'est pas une sensation géniale, c'est probablement le premier tour le plus merdique de ma carrière.

Le point au championnat

1-Rosberg 100 pts, 2-Hamilton 57 pts, 3-Räikkönen 43 pts, 4-Ricciardo 36 pts, 5-Vettel 33 pts
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Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix de Russie 2016

Crédit: Daimler AG

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