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Hamilton s'est montré le plus rapide mais il a surtout testé ses limites

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 29/04/2016 à 17:26 GMT+2

GRAND PRIX DE RUSSIE - Lewis Hamilton (Mercedes) a réussi le meilleur chrono des essais libres 2, vendredi à Sotchi, en commettant de nombreuses fautes. Il devance au final Sebastian Vettel qui a dû stopper sa Ferrari en piste.

Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix de Russie 2016

Crédit: AFP

Lewis Hamilton a pris la main à Sotchi en réalisant le meilleur chrono des essais libres 2, vendredi sur l'autodrome du Grand Prix de Russie. Relégué le matin à 0"722 de son collègue de garage chez Mercedes, Nico Rosberg, le Britannique a donné le change en le battant de 0"867.
Comme c'est souvent le cas le vendredi, ces écarts reflètent surtout des opportunités créées par des programmes de roulages différents et un peu de réussite pour faire le bon tour au bon moment. Nico Rosberg n'a ainsi pas pu boucler de tour en "super tendre".
Mais ce qu'il faut surtout retenir des 90 minutes de tests du triple champion du monde, c'est la récurrence de ses problèmes au freinage : il s'est loupé au virage n°15 (12e minute) puis il a commis un tête-à-queue au n°4 (22e minute) en attaquant la bordure intérieure, fait un nouvel écart (67e) et terminé par un blocage au n°13 (90e). Sur le fil du rasoir, il avait plus sûrement de sérieux problèmes d'équilibrage de sa W07.
Deuxième dans la hiérarchie, Sebastian Vettel (Ferrari) a tourné à 0"652 du vainqueur des deux seules éditions du Grand Prix de Russie. L'Allemand a surtout constaté à quel point il était difficile de faire monter ses "super tendre" en température. Si Hamilton a pu fait son chrono spontanément alors que le quadruple champion du monde l'a réalisé avec des gommes usées. Et puis, il n'a surtout pas terminé la séance, stoppé par un souci électique.
Nico Rosberg évalué seulement en "tendre", Kimi Räikkönen (Ferrari) a fait son 4e temps à 1"210 et Daniel Ricciardo (Red Bull) le 5e 1"501. A propôs de l'Australien, Pirelli a relevé ses 30 tours en "tendre", ce qui rend "possible" une course à un arrêt dimanche. "Mais tout dépendra de l'évolution de la piste", a tempéré le manufacturier lombard.
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