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Grand Prix de Singapour, essais libres 1 : Alonso (Ferrari) devant Hamilton et Rosberg (Mercedes)

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 19/09/2014 à 15:24 GMT+2

Fernando Alonso a établi le meilleur chrono des premiers essais à Singapour, vendredi. Une preuve possible des aptitudes de sa Ferrari à performer sur ce circuit.

Fernando Alonso (Ferrari) au Grand Prix de Singapour 2014

Crédit: AFP

Fernando Alonso (Ferrari) a réalisé vendredi à Singapour le meilleur chrono des essais libres 1 de la 14e manche du Mondial. On le sait, la Scuderia maximise les performances de sa F14 T en roulant avec peu d'essence le premier jour d'un meeting. Néanmoins, on constate que lors des trois précédentes fois où il s'était montré d'emblée le plus rapide, l'Espagnol avait réalisé une bonne course, compte tenu évidemment de ses limites matérielles. En Australie, il avait terminé quatrième, en Chine, il était monté sur le podium, et au Canada il avait fait un Top 6.
Chronométré en 1'49"056, en pneus "tendre", dans la chaleur nocturne de la cité-état (29°C dans l'air, 38°C sur la piste), le champion du monde 2005 et 2006 a devancé les Mercedes de Lewis Hamilton et de Nico Rosberg, de respectivement 0"122 et 0"149. La F14 T n'ayant plus évolué depuis plusieurs grands prix, on peut en revanche soupçonner que la W05 monte en régime par la suite, notamment grâce à la boîte de vitesses à huit rapports qu'elle reçoit désormais. En effet, Brackey a abattu son joker réglementaire en modifiant ses ratios de transmission pour procurer à ses pilotes des reprises plus nerveuses sur ce circuit urbain.

Rosberg à la radio : "Je ne veux pas savoir !"

Sebastian Vettel (Red Bull), vainqueur des trois dernières éditions singapouriennes mais stoppé par un sérieux souci de groupe propulseur, s'est placé quatrième, devant son coéquipier Daniel Ricciardo et Jean-Eric Vergne (Toro Rosso).
De cette session, on retiendra plus sûrement la mise en pratique des nouvelles interdictions faites aux équipes de donner des informations par radio aux pilotes sur leurs performances, et les moyens de les améliorer. La Fédération internationale de l'automobile a prévenu de sa vigilante particulière quant au respect de cette restriction qui redonne de l'autonomie aux pilotes. Néanmoins, la crainte de la rechute a été plus forte chez Mercedes. En recevant un appel de son ingénieur de course, Tony Ross, Nico Rosberg s'est ainsi empressé de couper en s'exclamant : "Je ne veux pas savoir !" De son côté, Lewis Hamilton a écouté son ingénieur lui donner l'écart au tour avec son coéquipier - ce qui est permis -, sans broncher.
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