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Bonus-malus : Fautif, Vettel a peut-être offert à Hamilton le titre sur un plateau

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 18/09/2017 à 11:08 GMT+2

GRAND PRIX DE SINGAPOUR - Sebastian Vettel (Ferrari) en a sûrement trop fait au départ et Lewis Hamilton (Mercedes) n'en demandait pas tant. Voici ce que l'on retiendra de la 14e manche du Mondial.

Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix de Singapour 2017

Crédit: Getty Images

La note : 3/5

Dans des conditions idéales, on aurait plutôt mis 2/5, mais la virtuosité requise pour une première nocturne sous la pluie avec une visibilité compliquée imposait une petite rallonge...

Le vainqueur : Lewis Hamilton (Mercedes)

Depuis sa création en 2008, l'épreuve n'a donc toujours couronné que des champions du monde. Lewis Hamilton (Mercedes) n'a pas fait de folie au départ, et ce fut sa chance. Il a surtout été encore grandiose avec ses "intermédiaire" sur une piste en train de sécher. Y compris pendant quelques tours face à des concurrents passés opportunément en "ultra tendre".
Son exploit n'est pas mince : Daniel Ricciardo (Red Bull) avait tellement répété qu'il serait l'homme à battre ! Dur aussi de repartir à la bagarre après deux voitures de sécurité. Cette 60e victoire, magnifique, est une belle marque de parcours pour un break peut-être décisif.

Le grand perdant : Sebastian Vettel (Ferrari)

En pole position à droite, l'Allemand a poussé de façon coupable très loin à gauche avant un premier virage qui promettait d'être tendu... Il avait effleuré, touché les murs plusieurs fois aux essais sans conséquences et a franchi les frontières du déraisonnable en voulant barrer vigoureusement la route de Max Verstappen (Red Bull). Le Néerlandais a pour une fois été dans la justesse en s'étonnant qu'un candidat au titre se permette de prendre de tels risques...
Bilan : #SV5 a grillé un joker car il y avait bien 12 ou 15 points à prendre à Lewis Hamilton. Le coup est encore plus rude après le non-Grand Prix de Ferrari à Monza.

Le déçu : Daniel Ricciardo (Red Bull)

Il restait quelqu'un plus fort que lui à la fin du premier tour, ça n'a pas empêché "Banana Dan" d'émettre des regrets. "Je suis un peu déçu que la victoire m'échappe toujours", a-t-il dit. "Je n'ai pas eu en course la vitesse qu'on avait montré vendredi et samedi, donc je suis content de finir quand même 2e. J'ai eu du mal aujourd'hui à maintenir l'état des pneus. Je trouve que ça ne s'arrange pas, course après course."

L'attaquant : Carlos Sainz (Toro Rosso)

L'Espagnol n'avait que quatre places de sixième à son palmarès jusque-là et cette 4e place le situe mieux au moment où il se prépare à sauter dans une Renault.
Auteur d'une saison plutôt brouillonne, le Madrilène a rendu une copie parfaite devant un Sergio Pérez (Force India) qui est un monstre de régularité. Dixième sur la grille, il n'a même pas bénéficié de la première neutralisation (9e) mais il avait les bons pneus (inter). Il a passé Esteban Ocon (Force India), Stoffel Vandoorne (McLaren), Sergio Pérez (Force India) et a profité de l'arrêt de Kevin Magnussen (Haas) et des ennuis de Nico Hülkenberg (Renault) pour en arriver là.
Il apporte 12 points précieux à Toro Rosso mais Renault en a rentrés 8 dans le même temps avec Jolyon Palmer. Si la petite Scuderia avait pris un avantage quasi décisif sur le Losange, son transfert dès le Grand Prix de Malaisie aurait été bien engagé. Mais 10 points d'écart n'ont pas de quoi rassurer l'équipe italienne. Elle tient absolument à sa 6e place au Mondial, et elle a même la 5e position de Williams (59 points) dans le viseur. Bref, le timing pour un transfert précipité ne semble pas d'actualité.
Carlos Sainz (Toro Rosso) au Grand Prix de Singapour 2017

Le bonus : Mercedes

475 points contre 373 à Ferrari, le titre Constructeurs 2017 s'approche à pas de géant pour la firme de Brackley.

Le malus : Fernando Alonso (McLaren)

"Nando" est-il maudit ? A la lumière de ce qui est arrivé au virage n°1, l'Espagnol aurait visé un Top 4… s'il n'avait lui-même été embarqué dans la partie d'auto-tamponneuses. Des sacrifices à Monza et une bonne qualification (8e) pour rien !

Le chiffre : 28

En points, le plus grand écart qui ait séparé le leader du championnat de son dauphin cette saison.

La déclaration : Fernando Alonso (McLaren)

C’était aujourd'hui ou jamais…
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