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Vettel (Ferrari) contre les Red Bull, voiture de sécurité : les clés de la course

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 17/09/2017 à 13:15 GMT+2

GRAND PRIX DE SINGAPOUR - Sebastian Vettel (Ferrari) a fait un tour magique samedi et il devra en produire un autre en ouverture de la course, dimanche à 14h00, pour essayer de contenir Max Verstappen et Daniel Ricciardo (Red Bull). Voici les enjeux de la 14e manche du Mondial.

Sebastian Vettel (Ferrari) au Grand Prix de Singapour 2017

Crédit: Getty Images

L'homme de la pole position : Sebastian Vettel (Ferrari)

En parfait prédateur, l'Allemand a attendu le bon moment. Il ne s'est pas formalisé de la domination des Red Bull, il a cogné quand ça comptait : en Q1. Singapour est finalement ce type de circuit où le pilote doit établir une relation fusionnelle avec sa machine pour en sortir quelque chose de plus que ce qu'elle pouvait. L'état dans lequel il est sorti de sa Ferrari, son état d'excitation en a dit long sur sa détermination.
Après l'humiliation de Monza, il fallait remettre Ferrari en mode "on". Il a mené ses essais avec beaucoup de pragmatisme et il ne faut pas douter qu'il a soigné ses réglages de course. Son objectif est de boucler le premier tour en tête. De là, il se chargera des résister aux Red Bull, même si ses dernières tiennent visiblement mieux leurs pneumatiques.
A n'en pas douter, cette 49e pole position pourrait revêtir une importance capitale. Au moins à court terme le propulser vers la place de numéro 1 mondial qu'il vient de perdre.

La performance : Renault

Il ne faut pas s'y tromper : Nico Hülkenberg (Renault) a produit un gros tour au volant d'une R.S.17 qui n'évolue plus énormément en raison du basculement des ressources sur 2018. Sur un tour, la Renault est devenue meilleure que la Force India. L'Allemand s'est payé les deux machines indiennes pour la quatrième fois en cinq meetings.
L'équipe a apprécié. "Les McLaren étaient difficiles à battre, mais Nico a produit un tour fantastique pour leur passer devant à la fin de la Q3", a félicité le directeur sportif, Alan Permane.

La promesse à tenir : McLaren

Le stratagème sacrificiel de Monza n'aura peut-être pas été vain : Fernando Alonso huitième et Stoffel Vandoorne neuvième, Woking a une vraie chance d'égaler la sixième place de la Hongrie. En espérant que l'Espagnol ne paie pas cash son impasse monégasque, où l'expérience de la gestion des "ultra tendre" sera peut-être transposable à la situation dominicale.

L'écurie en difficulté : Mercedes

"Lewis a probablement tiré la quintessence de la voiture et Valtteri est en retrait depuis le début du week-end", a résumé Toto Wolff, le directeur de l'équipe allemande, au micro de Sky Sport. Les Gris redoutaient l'échéance tout en espérant secrètement mieux… Depuis vendredi, le Britannique est aux commandes d'une W08 mal réglée et le Finlandais, qui a survécu dans l'enfer monégasque, est cette fois hors sujet.
A part une voiture de sécurité, on ne voit pas ce qui peut les sauver.

La déception : Force India

Ça n'arrive pas souvent aux panthères roses de se faire éjecter en Q2. Le croisement de la courbe des performances avec Renault y est pour beaucoup et la vigueur particulière des McLaren a fait le reste. Mais on peut compter sur les qualités de racers de Sergio Pérez et Esteban Ocon pour rétablir la situation. S'ils ne s'accrochent pas…

Le fiasco : Williams

Troisième double élimination de la saison après Monaco et Spielberg. Deux fautes de Felipe Massa en Q1 qui confortent papa Stroll dans l'idée de mettre Robert Kubica dans la voiture l'an prochain pour épauler son fils.

A quoi va ressembler le Grand Prix : Un marathon exténuant

On a vu beaucoup de touchettes en fin d'essais libres 2 vendredi au bout d'une journée harassante, également en essais libres 3 samedi à cause du "mode qualification" auquel s'était converti les pilotes. Ce cocktail s'annonce explosif pendant 61 tours et 1 heure 55 minutes de supplice, sur un circuit surchauffé. En conséquence, la 14e manche du Mondial risque de tenir son ratio parfait de 100% d'intervention de la voiture de sécurité depuis 2008.
Lewis Hamilton a souligné qu'il était "quasiment impossible" de doubler sur ce tracé qui a quand même produit 42 manœuvres décisives en 2014, 13 en 2015 et 26 en 2016. Question stratégie, c'est limpide selon Mario Isola. "L'usure et la dégradation étant relativement faibles avec les trois mélanges, un pit-stop devrait être privilégié", a avancé le directeur de la Compétition automobile de Pirelli.

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