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Grand Prix de Singapour | Max Verstappen (Red Bull) : "Tout était contre nous"

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 17/09/2023 à 20:10 GMT+2

Partis en "dur", Max Verstappen et Sergio Pérez n'ont jamais existé dans ce Grand Prix de Singapour, dimanche. La faute à deux voitures de sécurité à contre-temps qui ont eu raison du coup de poker de Red Bull. Voilà comment s'est achevée la série-record du Néerlandais et la première chance de Milton Keynes de se couronner chez les couronner.

Max Verstappen (Red Bull) au Grand Prix de Singapour 2023

Crédit: Getty Images

Le Grand Prix de Singapour reste un accident dans la saison jusque-là parfaite de Red Bull, et demeure une anomalie dans la carrière de Max Verstappen, qui ne l'a jamais gagnée. Vendredi, samedi, dimanche : les trois jours du combo austro-néerlandais dans les rues de la cité-état du Sud-Est asiatique ont ressemblé à une catastrophe permanente contre laquelle même le talent du prodige n'a rien pu.
Huitième au départ et à l'arrivée de l'édition 2022, au terme d'une course brouillonne, le double champion du monde a au moins fait mieux cette année en remontant de la 11e à la 5e position au bout des 62 tours de la quinzième manche du championnat du monde.
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Max Verstappen (Red Bull) au Grand Prix de Singapour 2023

Crédit: Getty Images

Mauvais timing

Singapour a mis un point final à l'invincibilité de Red Bull qui durait depuis 15 Grands Prix, et celle de son pilote star, qui aura résisté à dix épreuves depuis le Grand Prix de Miami, le 7 mai dernier. "Je savais que ça allait arriver. Ça me va très bien", a simplement commenté le Batave, laconique.
Que retenir d'autre ? C'est aussi raté pour Red Bull. L'équipe devait faire le doublé sans que Mercedes ne score pour sécuriser sa sixième couronne mondiale dans la catégorie, et ce n'est que partie remise.
Max Verstappen n'était pas résigné, ce serait mal le connaître, mais il n'a jamais trouvé de faille dans le déroulement d'une course qui s'est même retournée contre lui et son comparse, Sergio Pérez. Lui et le Mexicain avaient opté pour le contre-pied ; un départ en Pirelli "dur" pour aller loin, afin de contrer les plans des Ferrari, McLaren et Mercedes, en "medium" ou "tendre".
Il avait besoin d'une voiture de sécurité vers mi-course et même peut-être après, elle est intervenue au 20e des 62 tours. Ce coup de théâtre lui a permis de remonter aux avant-postes dans un premier temps, mais il a rapidement vu les poursuivants du futur vainqueur, Carlos Sainz (Ferrari), se déborder sans peine. Au 41e, il s'est décidé à rentrer au stand… et deux tours plus tard, une session de voiture de sécurité virtuelle a offert un arrêt presque gratuit aux Mercedes.

Pneus froids

"Tout était contre nous en termes de voitures de sécurité, a commenté Max Verstappen, à Viaplay. Le premier relais s'est plutôt bien passé jusqu'à cette voiture de sécurité. Après cela, tout le monde était avec des pneus neufs et était beaucoup plus rapide, je n'avais donc aucune chance. Cette voiture de sécurité a également rendu les pneus un peu trop froids. Je n'ai pas vraiment pu les faire monter en température comme je le voulais par la suite, donc nous avons perdu pas mal de temps là-dessus. Après cela, tout s'est bien passé avec les pneus médiums."
Concernant ces réglages sur lesquels Red Bull n'a jamais mis le doigt, "Super Max" a indiqué : "C'était légèrement mieux en course mais ce n'était toujours pas dans notre standard normal."
"Rien ne s'est bien passé pour nous ce week-end, a également constaté Christian Horner, directeur d'équipe de Red Bull Racing. Nous avons eu une qualification difficile et pour la course, nous avons choisi une stratégie agressive. Avec cela, nous espérions une voiture de sécurité tôt ou tard. Le tour lors duquel la voiture de sécurité est intervenue ne pouvait être pire pour nous. Cela a gâché notre course. Ensuite, nous avons dû faire le redémarrage (au 23e tour) avec de vieux pneus et faire notre arrêt au stand sous le drapeau vert, nous laissant à 45 secondes du leader."
Sergio Pérez ? La pénalité de cinq secondes dont il a écopé pour un contact avec Alexander Albon (Williams) n'a pas affecté sa huitième place. Et au classement, les dommages sont insignifiants : Max Verstappen reste un solide n°1 mondial, dont le sacre arrivera au plus tôt au Grand Prix du Qatar, le 8 octobre. Sergio Pérez compte 43 points d'avance sur le troisième homme du championnat du monde, qui s'appelle désormais Lewis Hamilton (Mercedes). Le Mexicain doit quand même faire attention à ne pas griller trop vite un autre joker.
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