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Grand Prix de Singapour | Pole de Sainz, joker de Russell, galère des Red Bull : le GP en questions

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 17/09/2023 à 12:31 GMT+2

Le scénario d'un Grand Prix de Singapour n'est jamais écrit d'avance, surtout avec une voiture de sécurité statistiquement au menu. Mais si Carlos Sainz (Ferrari) fait le job, ça pourra klaxonner fort sans qu'il n'ait de crainte. Derrière lui, George Russell (Mercedes) aura quand même une carte maîtresse à abattre. Et beaucoup plus loin, Red Bull se lancera dans une opération survie…

Carlos Sainz et Leclerc (Ferrari) au Grand Prix de Singapour 2023

Crédit: Getty Images

A quelle heure la course démarre-t-elle ?

20h locales, 14h françaises.

La pole position est-elle un atout à Singapour ?

Oui. Difficile de faire mieux : 8 polemen ont gagné en 13 éditions, et ce ratio s'élève encore si on retire les abandons de Lewis Hamilton (2012) et Sebastian Vettel (2017).
Seuls les hommes de la première ligne ont gagné, excepté l'édition particulière de 2008 lors de laquelle Fernando Alonso avait profité de la machination mise en place chez Renault pour remonter de la 13e place jusqu'à la première.

Carlos Sainz (Ferrari) a-t-il course gagnée ?

Une stat suffit pour expliquer la nature de son défi : un seul pilote est parvenu à la victoire en débordant le leader en piste. Il s'agit de Lewis Hamilton (Mercedes) sur Sebastian Vettel (Ferrari), en 2014. A Singapour, l'essentiel est de tenir sa place. Et presque une fois sur deux (6/13), le poleman couvre même tous les tours en tête. S'il assure son départ, il aura fait une grande partie du travail.
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Carlos Sainz (Ferrari) au Grand Prix de Singapour 2023

Crédit: Getty Images

Pourquoi la Ferrari est-elle plus performante que prévu ?

On ne se l'explique pas vraiment chez Ferrari. Singapour ne comporte pas les longs virages rapides que la SF23 déteste, ni le phénomène de surchauffe des pneus, atténué cette année avec le remplacement de trois virages par une ligne droite dans le dernier secteur.

Que peut espérer Charles Leclerc (Ferrari) ?

Un podium, au minimum. Mais il risque de devoir couvrir la stratégie de Sainz en jouant à deux SF23 contre une W14.

Quel est l'atout spécial de George Russell (Mercedes) ?

Un train de "medium" neuf en réserve. L'Anglais souligne que "personne autour n'en a", et ne cache pas que cet aspect stratégique peut faire la différence. Le plan initial est "medium" - "dur" pour les 62 tours, et il espère que les circonstances lui permettront d'ajouter un second relais en "medium" neuf. L'effet de l'undercut est très important à Singapour et Ferrari pourrait bien trembler...
A la régulière, une victoire est difficile à envisager. "Nous nous sommes surpassés nous-mêmes", a avoué son patron, Toto Wolff, qui ajoute que "Singapour est une piste Ferrari."
Quid de Lewis Hamilton ? A oublier, encore une fois. Trop loin du compte depuis vendredi, pas à l'aise avec la voiture.

Pourquoi Lance Stroll (Aston Martin) ne sera-t-pas il au départ ?

Le Canadien avait reçu le feu vert des médecins après son gros accident, en fin de Q1, mais il ressentait encore des douleurs dimanche et l'équipe était engagée dans un contre-la-montre pour lui reconstruire une voiture. "Lance et Aston Martin sont convenus qu'il ne participera pas à la course de ce soir", a indiqué l'équipe dimanche matin, dans un communiqué. L'équipe est confrontée à un énorme travail de réparation de la voiture ce dimanche et Lance est toujours endolori suite à un impact aussi violent. L'attention de Lance se porte désormais sur sa récupération complète avant le Grand Prix du Japon."

Qui sera le facteur X ?

Lando Norris (McLaren), le plus probablement. Mais à l'entendre, l'Anglais, 4e au départ, il ne va pas tenter de folie.

Quels résultats pour les Red Bull ?

11e et 13e, Max Verstappen et Sergio Pérez vont s'embarquer dans une galère de 62 tours car leurs voitures sont déséquilibrées. Le Néerlandais risque de revivre 2022 : qualifié 8e, il était resté englué dans le trafic. Impatient, il avait même commis des erreurs de jugement sur plusieurs manœuvres.

Quelle stratégie adopter ?

La théorie n'a jamais été rejointe par la pratique : c'est normalement une course à un arrêt en raison de la vitesse limitée dans la pit lane (60 au lieu de 80 km/h) et de sa longueur (178 mètres) qui induit une traversée très longue (29"8). Mais l'intervention systématique de la voiture de sécurité (un taux de 100% depuis 2008) a toujours mené à deux stops ou plus.

Red Bull champion du monde des constructeurs ?

Toujours possible mathématiquement… Doublé obligatoire pour Max Verstappen et Sergio Pérez sans que Mercedes ne score. Ça passe encore si l'un des deux fait le meilleur tour en course et que George Russell ou Lewis Hamilton termine 10e.
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