Formule 1 - GP des Etats-Unis, essais libres 2 : chez Mercedes, Hamilton est plus serein que Rosberg

Trois semaines après son week-end faste en Russie, Lewis Hamilton se laisse porter par la sérénité d'un numéro un mondial. Vendredi, à l'occasion des premiers essais du Grand Prix des Etats-Unis d'Amérique, la 17e manche du Mondial, il a encore déployé une aisance qui a singulièrement contrasté avec la fébrilité qui semble avoir saisi son coéquipier et néanmoins rival honni de Mercedes depuis le Grand Prix d'Italie.

En 1'39"941, le Britannique a établi à la 71e des 90 minutes de roulage le meilleur chrono, avec une marge de 0"292 sur Nico Rosberg. Et l'impression de métronome qu'il a dégagé, sa régularité dans les tours ont été renforcées par les erreurs de son adversaire allemand, auteur d'une grossière erreur dans le dernier virage alors qu'il allait s'emparer du meilleur temps à la 53e minute, puis d'une perte de contrôle à vouloir trop élargir sa trajectoire sur une bordure encore humide juste avant cet ultime courbe, à quatre minutes de la fermeture de la piste. Bref, cette session a parfaitement lancé ce nouvel épisode du duel en pneus "medium", mais il est urgent d'attendre pour voir ce que donnera la comparaison en Pirelli "tendre" lors des essais libres 2, à partir de 20h00 françaises sur le Circuit des Amériques.

Egalement dans la droite ligne du Grand Prix de Russie, Jenson Button a montré sa McLaren aux avant-postes en réalisant le troisième meilleur chrono à 0"348, devant Daniil Kvyat à 0"946, qui a pourtant qualifié sa Toro Rosso de "paresseuse", et son équipier Kevin Magnussen, à 1"046. En surpilotage, Fernando Alonso (Ferrari) s'est contenté du sixième chrono, à 1"124.

Le malheureux Jules Bianchi (Marussia) en train de se battre sur un lit d'hôpital pour surmonter les terribles conséquences de son accident au Grand Prix du Japon il y a un mois (voir l'article), Jean-Eric Vergne contraint de laisser le volant de sa Toro Rosso au futur titulaire Max Verstappen, Romain Grosjean était le seul représentant français dans cette session. Il n'a pas vraiment convaincu en essayant un nez façon Ferrari sur sa Lotus et a échoué au 18e rang, à 3"288.

Le seul événement à noter par ailleurs est l'ennui mécanique qui a tenu Daniel Ricciardo (Red Bull) à son stand après cinq tours.