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Grand Prix des Etats-Unis - Romain Grosjean (Lotus), onzième : "Elle a vu la Vierge dans la nuit"

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 03/11/2014 à 11:20 GMT+1

Onzième à Austin et étonné par la métamorphose de sa Lotus entre samedi et dimanche, Romain Grosjean a aussi regretté l'attaque musclée de Jean-Eric Vergne (Toro Rosso).

Romain Grosjean (Lotus) au Grand Prix des Etats-Unis d'Amérique 2014

Crédit: Lotus F1 Team

Romain Grosjean était partagé, dimanche à l'arrivée du Grand Prix des Etats-Unis d'Amérique, la 17e manche du Mondial. Entre le sentiment d'avoir mené par miracle son insaisissable Lotus jusqu'à la onzième place, et celui d'avoir manqué un Top 8 suite à un contact avec Jean-Eric Vergne (Toro Rosso), auteur d'un assaut hardi en fin de parcours.
A la question de savoir comment sa E22 avait soudain trouvé en 24 heures de la performance qu'elle n'avait jamais montrée cette saison, le Français a eu cette réponse amusée : "Elle a vu la Vierge dans la nuit !" Avant de redevenir sérieux et poursuivre ainsi son propos au micro de Canal+ Sport : "Le début de course a été très très bien. La voiture était super. Il n'y avait pas de dégradation (pneumatique). On n'a pas été optimum sur la stratégie : le deuxième arrêt était trop tôt, alors qu'il n'y avait pas de dégradation sur les 'tendre'."
J'ai un peu les boules : huitième avec cette voiture aurait été un miracle
Puis d'en venir au sujet qui fâche. "J'aurais dû faire huitième mais je pense que JEV a oublié le panneau de frein", a-t-il soupiré. "On s'est cherché, il m'a trouvé : il m'a cassé l'aileron avant, le fond plat. Sans moi, je pense qu'il ne prend jamais le virage. J'ai un peu les boules, parce que huitième avec cette voiture aurait été un miracle. Voilà y a des jours comme ça."
Ce dimanche restera néanmoins la preuve qu'il ne faut jamais désespérer. "J'étais avec les Ferrari au début, c'était plaisant. Ensuite, ce fut plus dur en pneus 'medium' mais dans l'ensemble c'est effectivement une bonne course", a-t-il résumé.
La journaliste lui a ensuite demandé ce qu'il pouvait attendre des deux derniers meetings, au Brésil et à Abou Dabi, "avec cette voiture qu'il a du mal à dompter". "C'est elle qui me dompte", a-t-il répondu. "On n'arrive pas à expliquer ce qu'il se passe à certains moments. Il faut la prendre en roue libre jusqu'à la fin et préparer l'an prochain."
Il racontait samedi que l'équipe plaisantait en pensant qu'il faudra "finir cette Lotus au marteau". Le risque existe manifestement toujours…
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