Fuji 2007, Shanghai 2011, Monaco 2016... Les victoires les plus particulières du Top 50 de Hamilton
Mis à jour 24/10/2016 à 10:09 GMT+2
GRAND PRIX DES ETATS-UNIS D'AMERIQUE - Lewis Hamilton (Mercedes) compte 50 victoires, et parmi elles quelques-unes qui resteront spéciales. En voici huit d'entre elles.
La plus controversée : Mogyorod 2007
Lewis Hamilton ne respecte pas l'ordre de passage convenu en Q3 qui donné la priorité en piste à son coéquipier de McLaren, Fernando Alonso. L'échange verbal à la radio est vif avec son directeur, Ron Dennis, et l'Espagnol réagit en le retardant au stand pour l'empêcher de faire son dernier tour chrono. "Nando" dégradé de la pole position à la dernière place pour ce geste vengeur, le Britannique gagne le dimanche mais il vient de se mettre l'équipe à dos pour plusieurs semaines...
La plus apocalyptique : Fuji 2007
Pour ce premier Grand Prix du Japon à Fuji depuis 1977, la piste est noyée sous un orage qui n'en finit pas et la visibilité déplorable n'arrange rien. Une opération survie de 67 tours, même à allure réduite pendant les 19 premiers tours derrière la voiture de sécurité. Pole + victoire + meilleur tour en course : c'est son premier hat-trick en carrière.
La plus british : Silverstone 2008
Sous la pluie, il part 4e et règle au 5e tour son coéquipier de McLaren, Heikki Kovalainen, à Stowe pour filer vers une victoire aux allures de triomphe puisqu'il précède à l'arrivée Nick Heidfeld (BMW) de plus d'une minute. "Pour tout pilote britannique, Silverstone est un endroit spécial, une piste avec un passé extraordinaire aussi, qui a accueilli la première course du Mondial en 1950 et vu gagner les plus grands", rappelle-t-il.
A égalité de points avec Massa mais leader à la qualité des places, il ne quittera plus le premier rang mondial.
La plus miraculeuse : Shanghai 2011
McLaren découvre un problème de pression d'essence sur sa MP4 et le fait sortir 35 secondes avant la fermeture de la pit lane pour lui permettre d'accomplir le tour de mise en pré-grille... sans capot moteur. L'équipe répare tout juste à temps sur la grille. Sur trois arrêts, il coiffe Vettel (Red Bull), sur deux stops, à quatre tours de la fin.
"Avant la course, j'ai pensé que tout était fini : je voyais dans les rétros tous les mécaniciens penchés sur l'arrière de la voiture, ça sentait l'essence dans le garage", commente-t-il. "Mais je suis resté calme, concentré, j'ai refusé de paniquer. A la fin, il m'a fallu trouver le meilleur endroit pour doubler Sebastian. Je savais que je le surprendrais au virage 9. Il m'attendait probablement au 14."
La plus triste : Suzuka 2014
Il a déjà remporté le Grand Prix du Japon, en 2007. Mais Fuji - ni aucun autre circuit d'ailleurs - n'exercera jamais la même fascination que Suzuka, haut lieu du pilotage technique et de la mise en point. Sous une pluie soutenue, l'Anglais domine une édition 2014 stoppée au drapeau rouge. A sa descente de voiture, son patron Toto Wolff l'avertit que Jules Bianchi a eu un accident très grave.
La plus impressionnante : Monza 2015
Meilleur temps de toutes les séances d'essais libres, de toutes les parties de qualification… Départ en pole position, leadership intégral, meilleur tour en course : une vraie razzia ! Couplée à l'abandon de Nico Rosberg pour mener de 53 points au championnat, impossible de faire mieux !
La plus glorieuse : Austin 2015
Au Grand Prix des Etats-Unis d'Amérique, il rentre dans le club très fermé des triple champions du monde en remportant la course. Un rêve accompli : il voulait égaler les trois couronnes d'Ayrton Senna.
La plus stratégique : Monaco 2016
Alors que ses rivaux rentrent un à un, il tient en pneus "pluie" pour passer directement aux "slick" au 31e tour. Un gros pari qui surprend les stratèges de Mercedes mais qui s'avère lumineux. Daniel Ricciardo (Red Bull) retardé au stand, il saisit la victoire qu'il avait abandonnée au même endroit en 2015.
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