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A la lutte avec Haas pour la quatrième place, Renault attaque un "mini-championnat"

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 18/10/2018 à 17:23 GMT+2

GRAND PRIX DES ETATS-UNIS D'AMERIQUE - Si Mercedes, Ferrari et Red Bull sont bien accrochés au première, deuxième et troisième au championnat du monde, Renault reste talonnée par Haas pour la quatrième place.

Carlos Sainz (Renault) au Grand Prix de Russie 2018

Crédit: Getty Images

Classé quatrième championnat du monde des constructeurs, Renault aborde le Grand Prix des Etats-Unis d'Amérique avec huit points d'avance sur Haas. Une marge ténue qui fluctue au gré des circuits visités et des coups de théâtre. A Monza, l'équipe française avait repoussé in extremis le retour de l'écurie américaine en obtenant la disqualification pour non-conformité de la Haas de Romain Grosjean, arrivée sixième. Privant son adversaire de huit points.
Carlos Sainz (Renault) au Grand Prix de Grande-Bretagne 2018
Depuis, l'équipe Française basée à Enstone en a inscrit six, et sa rivale de Kannapolis huit, laissant le suspense entier à quatre manches de la fin de la saison. Plus une cinquième, qui se jouera devant un tribunal le 1er novembre suite à l'appel interjeté par l'équipe de Gene Haas. Bref, Renault va encore jouer une partie importante ce week-end à Austin, tiraillée techniquement entre l'obligation de se battre jusqu'au bout et la nécessité de préparer la prochaine monoplace.

L'espoir ? Souffrir moins qu'à Suzuka...

"La quatrième place sera très disputée dans la dernière ligne droite de la saison, mais nous sommes optimistes au moment d’aborder le prochain rendez-vous aux États-Unis, déclare Cyril Abiteboul, directeur général de Renault Sport Racing. Nous arrivons à la fin de notre cycle de développement, car nous nous concentrons de plus en plus sur les projets de 2019. Notre priorité immédiate reste d’atteindre les objectifs fixés au début de l’année. Pour y parvenir, nous devons aborder les quatre dernières courses comme un mini-championnat. Austin est notre prochain défi et nous nous y rendons déterminés afin de faire nos preuves."
Cyril Abiteboul (Renault) au Grand Prix d'Allemagne 2018
Sur un Circuit des Amériques réclamant de la puissance dans la ligne droite opposée aux stands et des qualités dynamiques de la part du châssis dans le premier secteur, la R.S.18 souffrira peut-être encore de la comparaison face à la VF-18. Car si l'optimisme est de mise chez les Jaunes - comment pourrait-il en être autrement ? - Suzuka, cadre du récent Grand Prix du Japon, a mis en exergue la supériorité de la machine US.
"Les rendez-vous précédents ont été compliqués", concède Nico Hülkenberg, qui clame la volonté du Losange de "rebondir". "Cela ne s’est pas passé comme prévu au Japon, mais nous voulons en retenir les leçons pour arriver fin prêt à Austin, poursuit-il. Je suis déterminé à être dans les points sur chacune de ces quatre courses, tout comme Carlos [Sainz] de l’autre côté du garage."
Ce que confirme son coéquipier espagnol, dixième à Suzuka : "Ce circuit devrait convenir davantage à la voiture que Suzuka. Nous restons positifs et nous devons poursuivre le combat."
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