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Bonus-malus : Kimi Räikkönen (Ferrari) met le titre de Lewis Hamilton (Mercedes) au frigo

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 22/10/2018 à 23:12 GMT+2

GRAND PRIX DES ETATS-UNIS - Un excellent départ et une discipline de fer ont mené Kimi Räikkönen (Ferrari) à la victoire, dimanche à Austin. Tout le contraire de Lewis Hamilton (Mercedes), qui s'est un peu enflammé. Tout comme Sebastian Vettel (Ferrari).

Kimi Räikkönen (Ferrari) au Grand Prix des Etats-Unis 2018

Crédit: Getty Images

La note : 3/5

Positivons : le vainqueur Kimi Räikkönen a au moins réalisé un dépassement déterminant en piste, Max Verstappen a effectué une remontée sensationnelle et Lewis Hamilton a crânement porté l'attaque attendue sur le Néerlandais. Un Grand Prix des Etats-Unis dont on se souviendra pour la victoire d'Iceman et la privation de titre pour le Britannique.
Résultat du Grand Prix des Etats-Unis 2018

Le vainqueur : Kimi Räikkönen (Ferrari)

A 39 ans, le Finlandais reste inoxydable. Il a réussi son meilleur départ depuis plus de deux ans et fini sans mettre sa Ferrari de travers malgré la pression de deux furieux. Le plus remarquable ? Il avait un plan et s'y est tenu. Lors du régime de voiture de sécurité virtuelle, il a résisté à la tentation d'un pitstop presque gratuit qui a induit en erreur son principal rival, Lewis Hamilton.

Le performer : Max Verstappen (Red Bull)

De P18 à P2, sans histoire. Comme quoi, on peut aussi respecter les limites de la piste sans plus mal s'en porter.

Le perdant : Lewis Hamilton (Mercedes)

Peut-on lui reprocher d'avoir été pris de vitesse par Kimi Räikkönen (Ferrari) au départ ? En revanche, si c'était à refaire, il n'investirait pas six secondes dans un arrêt éclair comme il l'a fait au 11e passage, croyant profiter d'une voiture de sécurité virtuelle. Il a dû hausser le rythme et les 45 tours à faire avec un set de "tendre" était un défi impossible.
L'instinct de conservation dans les roues de Max Verstappen (Red Bull) a pris le dessus pour finir. Sage décision. Amusante, aussi. Il soutient souvent le Batave dans ses manœuvres osées mais s'en méfie dès que ça le concerne.
Une troisième place qui reste un simple contre-temps pour lui, et un échec à méditer pour les stratèges de Mercedes adaptes de la solution offensive en pleine inconnue sur la tenue des gommes.

Le fautif : Sebastian Vettel (Ferrari)

Une petite glissade au n°13 dans les roues de Daniel Ricciardo (Red Bull) qui coûte cher une fois de plus...

Le maudit : Daniel Ricciardo (Red Bull)

Un septième abandon cette saison qui relève de l'acharnement. Sanctionné par un gros coup de poing dans un mur...

Le pro : Fernando Alonso (McLaren)

Une tournée d'adieu une fois de plus gâchée. Par Lance Stroll (Williams), après quelques secondes. "Non, je ne suis pas énervé, juste déçu car j'ai passé neuf jours ici, aux Etats-Unis, pour faire 600 mètres avant de me faire sortir", a déclaré l'Espagnol. Qui n'a pas oublié de s'adresser à l'inconséquent Canadien. "C'est plus le problème de la FIA s'ils acceptent de tels comportement au volant. Je dis ça parce que je cours avec des amateurs dans d'autres catégories et de telles choses n'arrivent pas. Il y a donc plus d'amateurs ici qu'ailleurs. Le niveau est plus bas. En WEC, ils sont plus agressifs, il y a trois catégories et personne ne se rentre dedans."

Le champion de la mauvaise foi : Lance Stroll (Williams)

"J'ai eu un contact avec Alonso au virage n°5. J'ai vu la brèche et je m'y suis engouffré, mais je ne pense pas qu'il m'ait vu et il a tourné", a lancé le pilote Williams, sans se démonter.

Le puni : Romain Grosjean (Haas)

Un point ôté de sa superlicence pour son attaque sans objet sur Charles Leclerc (Sauber), il s'en tire bien ! Mais gâcher si tôt le Grand Prix à domicile de son équipe ne le crédibilise vraiment pas.

Les exclus : Ocon (Force India) et Magnussen (Haas)

Huitième place envolée pour le Français, neuvième pour le Danois, pour une sombre question de débit d'essence excessif. On pensait franchement les équipes à l'abri de ce genre de problème dans la cinquième année de la nouvelle ère turbo-hybride.

Le dépassement : Vettel (Ferrari) sur Bottas (Mercedes)

L'Allemand a fait craquer le Finlandais au freinage du n°12 dans l'avant-dernier tour de course.

Le bonus : Renault

Nico Hülkenberg P6, Carlos Sainz P7, c'est le coup parfait pour le Losange un jour de déconfiture pour Haas. 104 points à 84 : la 4e place Constructeurs est (presque) dans la poche.

Le malus : La poisse de Daniel Ricciardo (Red Bull)

Le pire est que ce n'est pas une première. "Je n'ai pas de chance en ce moment. Tout s'est éteint et le souci est assez identique à celui survenu à Bahreïn en début d'année. Je n'ai même pas pu parler à quelqu'un à la radio. Ça ressemble à une défaillance de la batterie."

Le chiffre : 12

Pour la première fois depuis Silverstone, Ferrari a marqué plus de points (37) que Mercedes (25). Douze points repris pour la Scuderia mais un retard qui se chiffre encore à 66 unites à trois courses de la fin.

La décla : Toto Wolff (Mercedes)

Si Sebastian n'avait pas fait un tête-à-queue au premier tour, il aurait probablement gagné facilement.
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