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Hamilton à fond de sept

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 11/06/2012 à 02:36 GMT+2

Lewis Hamilton (McLaren) a triomphé au bout du suspense dimanche à Montréal, devant Romain Grosjean (Lotus), devenant le septième vainqueur en sept GP. Tout deux ont mieux géré leurs pneus que Fernando Alonso (Ferrari) et Sebastian Vettel (Red Bull), 5e et 4e. Sergio Pérez (Sauber) a fini troisième.

2012 GP du Canada GP Podium McLaren Lotus Sauber Hamilton Grosjean Pérez

Crédit: AFP

Le Grand Prix du Canada a été fidèle à sa réputation en déroulant un suspense hitchcockien, dimanche à Montréal. Dans un final à couper le souffle, le leader Lewis Hamilton (McLaren) a parié sur un second arrêt au stand, au 50e des 70 tours au programme, laissant filer Fernando Alonso (Ferrari) et Sebastian Vettel (Red Bull). De retour en piste à 15 secondes des hommes de tête, le Britannique a alors tourné avec ses gommes "tendre" neuves une seconde plus vite que l'Espagnol et l'Allemand. Ces derniers ont eu deux ou trois tours pour réagir et rester dans la course à la septième victoire de la saison, mais ils ont pensé que l'état de leur pneus leur permettrait finir à un rythme suffisant. Ce fut là leur erreur. Vettel s'est fait gober au 62e tour et Alonso deux rotations plus tard, sans opposer plus de résistance.
"J'ai adoré chaque minute"
Entêtés, les doubles champions du monde ont aussi vu Romain Grosjean (Lotus) leur revenir dessus comme une balle. Dans un registre différent mais tout aussi brillant qu'Hamilton, qui a sprinté pour compenser son second arrêt, le Français a livré une performance remarquable en ne stoppant qu'une fois. En détresse pneumatique, Alonso a d'une façon coupable persisté alors que Vettel s'est sagement résolu à passer par la case "pneumatiques". L'Espagnol a ainsi perdu dans les derniers kilomètres la troisième place au profit de Sergio Pérez (Sauber), un autre spécialiste du pit stop unique, et la quatrième au bénéfice de Sebastian Vettel.
Hamilton a précédé sur la ligne d'arrivée Grojsean de 2"5 et Pérez de 5"7. Il aura finalement battu tout le monde au stand, car il avait tiré parti de sa première visite à ses mécaniciens pour se poster devant Vettel, poleman et leader initial. "Merci aux gars, ils ont fait un boulot incroyable. Merci aussi à l'équipe, qui ne baisse jamais les bras", s'est exclamé Hamilton, qui a signé son 18 succès en carrière, le troisième dans la Belle province après 2007 et 2010. "Je dédie cette victoire aux fans, qui m'ont envoyé des lettres, des messages, qui m'ont toujours soutenu tout au long cette année. Quel sentiment génial ! C'est là que j'ai remporté ma première course. Je savais qu'aujourd'hui la course serait éprouvante, vraiment éprouvante. J'ai adoré chaque minute.Je n'ai jamais eu de douté sur la possibilité d'une victoire, mais les gars devant (Alonso et Vettel) étaient trop loin et je pensais qu'ils étaient sur deux stops. Personnellement, je ne pouvais pas faire qu'un arrêt."
"Le soleil est revenu, la piste a chauffé, ça nous a plutôt bien convenu"
"Ce fut une course fantastique !", a réagi Grosjean, dont c'est le meilleur résultat en F1. "Comme disent les Québecois, je ne me suis pas fais 'enfiloiper' sur le début… On a réussi à garder le rythme, on a pu emmener la voiture jusqu'où on voulait, faire un arrêt. Ce n'était pas simple car je me suis beaucoup retrouver dans le trafic avec Rosberg et Webber ; je ne savais pas sur quelles stratégies ils étaient. Je me sens un peu comme à la maison ici : on parle français, Montréal est une ville super, le circuit est plutôt pas mal. Je me suis vraiment amusé, l'équipe a fait un travail fantastique. On était déçu après la qualification (7e). Aujourd'hui, le soleil est revenu, la piste a chauffé, ça nous a plutôt bien convenu. C'est super pour l'équipe, pour moi, pour le championnat. J'espère qu'on va continuer sur cette dynamique."
"Quand on part de la 15e place sur la grille, on ne s'attend pas à finir sur le podium, mais on a entamé la course de manière très agressive et j'ai réussi à doubler plusieurs voitures pendant mon premier relais", a dit Pérez, déjà deuxième cette année en Malaisie. "Après mon arrêt au stand, mes pneus ne se dégradaient pas trop et j'ai réussi à continuer à remonter, en faisant d'autres dépassements. On n'avait pas eu de chance à Monaco et ça fait du bien de faire une telle course ici, en choisissant une stratégie qu'on a réussi à faire marcher. C'était un peu une loterie, et c'est un super résultat."
Le champion du monde 2008, Lewis Hamilton, a donc ajouté son nom à la série des vainqueurs 2012 comprenant jusque là Button (McLaren), Alonso (Ferrari), Rosberg (Mercedes), Vettel (Red Bull), Maldonado (Williams) et Webber (Red Bull). A l'issue d'une course une nouvelle fois punitive pour ceux qui avaient mal évalué la dégradation des gommes, Alonso lui abandonne sa place de numéro un mondial.
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