Grand Prix du Japon | Max Verstappen et Red Bull intouchables à Suzuka, Carlos Sainz sur le podium

Pas de pépin mécanique, pas de suspense : Max Verstappen (Red Bull) a dominé le Grand Prix du Japon, ce dimanche, deux semaines après avoir été contraint à l'abandon à Melbourne. Le triple champion du monde a devancé son coéquipier Sergio Pérez. Vainqueur en Australie et encore excellent à Suzuka, Carlos Sainz (Ferrari) s'est offert un nouveau podium.

Max Verstappen (Red Bull) sur le circuit de Suzuka lors des essais libres du Grand Prix du Japon

Crédit: Getty Images

Red Bull vainqueur par ippon. L'écurie autrichienne a signé un nouveau doublé au Grand Prix du Japon, dimanche matin, le troisième de la saison en quatre courses. Max Verstappen s'est facilement imposé devant Sergio Pérez, renouant avec la victoire deux semaines après son abandon en Australie. Carlos Sainz (Ferrari) est monté sur la troisième marche du podium devant Charles Leclerc.
Quand il n'abandonne pas, Max Verstappen (Red Bull) gagne. L'équation est simple, et cela fait trois saisons maintenant que le Néerlandais s'échine à le prouver. Trois, c'est aussi le nombre de victoires consécutives du Batave sur le tracé ô combien compliqué de Suzuka. Il est au Japon comme à la maison, et son succès en solitaire dans une course stratégique en est une nouvelle preuve. Sans adversaire autre que son coéquipier Sergio Pérez la veille en qualification, Verstappen a franchi la ligne d'arrivée avec 12 secondes d'avance sur le Mexicain.
Il avait parfaitement négocié son départ, mais Daniel Ricciardo (Racing Bulls) et Alexander Albon (Williams) ont imprimé leur monoplace dans un mur de pneus. Un drapeau rouge et trente minutes d'attente plus tard, le triple champion du monde a encore conservé la tête au restart et s'est envolé.

Ferrari, deuxième force du plateau

La tête des opérations, il ne l'a laissée qu'à deux reprises en 53 tours, à chaque fois lorsqu'il a plongé dans la voie des stands... et à chaque fois à des Ferrari. Auteur d'un doublé à Melbourne, l'écurie au cheval cabré continue de s'inscrire comme la deuxième force du plateau. Charles Leclerc fut le premier à profiter du changement de pneumatiques du Néerlandais pour mener la course du 17e au 21e tour. Carlos Sainz l'imita ensuite pendant deux boucles.
McLaren s'étant fourvoyée en faisant rentrer précocement Lando Norris (27e tour), Mercedes complètement aux abois (George Russell P7, Lewis Hamilton P9), Ferrari avait la voie libre pour le podium. Leclerc semblait avoir l'avantage en fin de course, mais c'était sans compter sur la maestria de son coéquipier espagnol, remonté comme un coucou par sa non-reconduction de contrat en fin de saison. Sainz, septième après avoir chaussé des durs au 36e tour, a doublé le Monégasque 10 boucles plus tard pour le gain de la troisième place.
Muni d'une AMR24 améliorée, Alonso (Aston Martin) a pris la sixième position derrière Norris. Oscar Piastri (McLaren), huitième, a cédé une place à Russell en ratant un freinage dans le dernier tour. Yuki Tsunoda (Racing Bulls), le local de l'étape, a inscrit son premier point dans son Grand Prix national.
Quant aux Alpine, elles ont encore échoué en fond de grille. Un temps aux portes des points, Esteban Ocon a terminé quinzième devant Pierre Gasly. Leur course aurait pu se terminer bien plus tôt, les deux pilotes français se touchant lors du deuxième départ arrêté.
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