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Lewis Hamilton (Mercedes) : "C'était un cauchemar"

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 28/10/2019 à 10:15 GMT+1

GRAND PRIX DU MEXIQUE - Lewis Hamilton (Mercedes) s'est astreint à 48 tours en pneus "dur", sous la pression de Sebastian Vettel (Ferrari) jusqu'au bout, pour gagner dimanche à Mexico. Un exercice particulièrement difficile, selon lui.

Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix du Mexique 2019

Crédit: Getty Images

Pirelli avait calculé que la stratégie la plus rapide comportait deux relais en gommes "medium" avant un dernier en "dur", à Mexico. Lewis Hamilton et Mercedes ont donc fait mentir cette prévision du manufacturier italien en même temps que fait sauter le verrou Ferrari en suivant un plan à un pit stop, dimanche au Grand Prix du Mexique. Un tour de force réalisé avec un petit coup de pouce de Red Bull, l'habituel empêcheur de tourner en rond.
Le Britannique a bien attaqué la 18e manche du Mondial en "medium", de loin les pneus les plus efficaces, et s'est arrêté au 24e des 71 tours pour entamer un run de 48 boucles en "dur". Mais rapidement, il a émis des doutes sur ce timing, craignant devoir stopper une seconde fois.
Charles Leclerc condamné à deux arrêts pour couvrir une menace d'undercut d'Alexander Albon (Red Bull), l'Anglais de 34 ans s'est retrouvé devant lorsque l'autre Ferrari de Sebastian Vettel a repris la piste au 38e passage. Leader avec des pneus qui avaient déjà 14 tours de vie, il ne s'imaginait pas tenir.
Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix du Mexique 2019

"Ils ont une voiture qui va vite pour le samedi"

"A l'origine, on avait même prévu de s'arrêter encore plus tôt !, a-t-il confié au micro de Canal+. J'ai dû faire dix ou douze tours de plus que prévu, je me suis dit 'Ça va être compliqué'. J'ai vraiment dû piloter d'une manière différente en prenant soin des pneus arrière tout en gardant les pneus avant dans la bonne fenêtre de fonctionnement. C'était un cauchemar. De plus, ma voiture était abimée par le contact avec Max [Verstappen, au 1er tour]. Mais on l'a fait !"
"On voyait Ricciardo avec 30 tours sur le "dur', mais on se disait que 45 tours c'était quelque chose de différent, mais c'était la seule chance de gagner, a précisé Toto Wolff, le directeur d'équipe de Mercedes, pour la chaîne cryptée. Si on est derrière, doubler est très difficile. C'était la seule possibilité. Et si on est devant, c'est beaucoup plus difficile de gérer la course ! On veut préserver sa victoire et on ne veut pas risquer. Si on est troisième ou quatrième, on peut prendre plus de risques."
Lewis Hamilton, premier, et Valtteri Bottas, troisième, ont donc chacun battu une Ferrari à la stratégie, alors qu'elles étaient parties de la 1re ligne. Comment cela a-t-il pu arriver ? "Je crois qu'ils ont une voiture qui va vite pour le samedi, mais pas pour le dimanche, a dit l'Autrichien. On a fait un compromis pour la qualification, et on voit que les undercuts et les overcuts fonctionnent. Maintenant, il faut voir comment améliorer le samedi pour l'année prochaine."
Toto Wolff et Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix du Mexique 2019
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